dimanche 10 juin
Souvent, la lecture de critiques de disques d’accordéon me laisse insatisfait. Je n’y trouve pas mon compte. Ces critiques en effet sont généralement constituées d’éléments objectifs, comme certains titres présentés comme significatifs ou comme les noms des musiciens et les instruments, et d’éléments subjectifs, comme des adjectifs acides ou dithyrambiques, énoncés sans réelle argumentation. Mais tout cela manque de précision et de justification. Je ne parle évidemment pas des pseudo-critiques, qui se présentent comme indépendantes et impartiales alors même qu’elles ne font qu’accompagner une page publicitaire achetée par tel artiste ou telle maison de disques dans la même revue. Ce sont les critiques en forme de renvoi d’ascenseur. C’est assez facile à démasquer.
C’est ainsi que, prenant conscience de mon insatisfaction, je me suis demandé ce que devrait être, selon moi, la méthode d’une critique de disques d’accordéon digne d’intérêt et de confiance, d’une critique capable de m’informer et d’éclairer mes choix sans les orienter plus ou moins implicitement.
En fait, j’en attendrais une démarche en quatre phases :
- une phase descriptive me donnant les caractéristiques objectives du disque, comme la photographie de la couverture, le nombre de titres, les durées, la composition de la formation, l’année de production, le type d’enregistrement, etc…
- une phase explicative me donnant des éléments d’analyse, par exemple sur le style, sur l’évolution ou la permanence de l’accordéoniste, sur l’homogénéité ou la variété des différents morceaux, sur les influences ou les parentés éventuelles, etc…
- une phase compréhensive où le critique s’efforcerait de saisir de l’intérieur, par une démarche empathique, le projet et la démarche des artistes, compositeurs et interprètes
- une phase d’explicitation où le critique donnerait clairement son opinion et même son jugement sur la qualité du disque, mais en donnant, cartes sur table, ses a priori esthétiques, c’est-à-dire en permettant au lecteur de le situer, au lieu de se présenter sous l’apparence de la neutralité.
En résumé, j’attendrais un texte me permettant d’abord de me représenter l’objet de la critique, puis une analyse objective le décomposant en ses différents éléments, puis un travail de compréhension pour saisir ce qui est en jeu pour les artistes eux-mêmes, disons pour approcher leur subjectivité, et enfin une prise de position personnelle explicite de la part de l'auteur de la critique.
Bon, maintenant que je me suis muni de ces critères, je vais regarder d’un peu plus près ce que me proposent les critiques patentés…
C’est ainsi que, prenant conscience de mon insatisfaction, je me suis demandé ce que devrait être, selon moi, la méthode d’une critique de disques d’accordéon digne d’intérêt et de confiance, d’une critique capable de m’informer et d’éclairer mes choix sans les orienter plus ou moins implicitement.
En fait, j’en attendrais une démarche en quatre phases :
- une phase descriptive me donnant les caractéristiques objectives du disque, comme la photographie de la couverture, le nombre de titres, les durées, la composition de la formation, l’année de production, le type d’enregistrement, etc…
- une phase explicative me donnant des éléments d’analyse, par exemple sur le style, sur l’évolution ou la permanence de l’accordéoniste, sur l’homogénéité ou la variété des différents morceaux, sur les influences ou les parentés éventuelles, etc…
- une phase compréhensive où le critique s’efforcerait de saisir de l’intérieur, par une démarche empathique, le projet et la démarche des artistes, compositeurs et interprètes
- une phase d’explicitation où le critique donnerait clairement son opinion et même son jugement sur la qualité du disque, mais en donnant, cartes sur table, ses a priori esthétiques, c’est-à-dire en permettant au lecteur de le situer, au lieu de se présenter sous l’apparence de la neutralité.
En résumé, j’attendrais un texte me permettant d’abord de me représenter l’objet de la critique, puis une analyse objective le décomposant en ses différents éléments, puis un travail de compréhension pour saisir ce qui est en jeu pour les artistes eux-mêmes, disons pour approcher leur subjectivité, et enfin une prise de position personnelle explicite de la part de l'auteur de la critique.
Bon, maintenant que je me suis muni de ces critères, je vais regarder d’un peu plus près ce que me proposent les critiques patentés…
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