mercredi 6 juin
Le sens n’est jamais sûr.
Françoise a pris connaissance de mon blog, lundi 4, « notes pour servir à l’analyse de l’écoute d’un disque » et dimanche 3, « petite réflexion politique ». Elle a le sens de la concision et des formules lapidaires. Elle m’a dit : « C’est rigolo ! ». Moi qui me prenais déjà pour un théoricien de l’écoute, je crus bon de préciser que les « notes », c’était sérieux et que justement avec l’application de ma formule au disque du Quatuor Caliente j’avais essayé de valider mon analyse. J’ajoutais que cette question me préoccupait depuis un certain temps, comme en témoignaient plusieurs pages de mon blog, et même que ma formalisation me paraissait pas mal fonctionner. Elle me dit : « Oui, d’accord, mais la formule, cet aspect mathématique… ». Manifestement, elle était persuadée que je plaisantais et que je rajoutais une couche dans le canular. Est-ce la rencontre, sur une page de blog, de l’accordéon (ici du bandonéon) et d’une approche théorique du plaisir de l’écoute qui lui paraissait incongru ? La question reste en suspens…
… d’autant plus que notre conversation nous a conduits à discuter un peu de ma critique, théorique pour le coup, de la notion de développement durable pour nos élites politiques et de ma proposition d’ouvrir une option « l’accordéon, sa vie, son œuvre » dans le cursus de l’E.N.A.(école nationale d’administration et non école nationale d’accordéon). Françoise me dit : "Avec ton histoire de créativité en lieu et place de la productivité, tu t’en prends finalement à la logique capitaliste… ». Elle a tout compris, malgré la forme rigolote. Mais en continuant notre conversation, je me rends compte que mon idée d’option « accordéon » est un peu naïve, car il y a fort à parier qu’en moins d’une année cette option, inscrite dans cette école, aurait pour objectif non pas de faire comprendre aux énarques les avantages de la convivialité, de l’échange et du partage autour de l’accordéon, mais de préparer des bêtes à concours, formatées pour rafler tous les premiers prix… Concurrence et compétition !
C’est sûr, le sens n’est jamais sûr. Mais l’utopie n’en continue pas moins son bonhomme de chemin.
Françoise a pris connaissance de mon blog, lundi 4, « notes pour servir à l’analyse de l’écoute d’un disque » et dimanche 3, « petite réflexion politique ». Elle a le sens de la concision et des formules lapidaires. Elle m’a dit : « C’est rigolo ! ». Moi qui me prenais déjà pour un théoricien de l’écoute, je crus bon de préciser que les « notes », c’était sérieux et que justement avec l’application de ma formule au disque du Quatuor Caliente j’avais essayé de valider mon analyse. J’ajoutais que cette question me préoccupait depuis un certain temps, comme en témoignaient plusieurs pages de mon blog, et même que ma formalisation me paraissait pas mal fonctionner. Elle me dit : « Oui, d’accord, mais la formule, cet aspect mathématique… ». Manifestement, elle était persuadée que je plaisantais et que je rajoutais une couche dans le canular. Est-ce la rencontre, sur une page de blog, de l’accordéon (ici du bandonéon) et d’une approche théorique du plaisir de l’écoute qui lui paraissait incongru ? La question reste en suspens…
… d’autant plus que notre conversation nous a conduits à discuter un peu de ma critique, théorique pour le coup, de la notion de développement durable pour nos élites politiques et de ma proposition d’ouvrir une option « l’accordéon, sa vie, son œuvre » dans le cursus de l’E.N.A.(école nationale d’administration et non école nationale d’accordéon). Françoise me dit : "Avec ton histoire de créativité en lieu et place de la productivité, tu t’en prends finalement à la logique capitaliste… ». Elle a tout compris, malgré la forme rigolote. Mais en continuant notre conversation, je me rends compte que mon idée d’option « accordéon » est un peu naïve, car il y a fort à parier qu’en moins d’une année cette option, inscrite dans cette école, aurait pour objectif non pas de faire comprendre aux énarques les avantages de la convivialité, de l’échange et du partage autour de l’accordéon, mais de préparer des bêtes à concours, formatées pour rafler tous les premiers prix… Concurrence et compétition !
C’est sûr, le sens n’est jamais sûr. Mais l’utopie n’en continue pas moins son bonhomme de chemin.
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