vendredi, juin 01, 2007

samedi 2 juin

Trois "choses" sans rapport direct entre elles, dont je veux garder trace :

Il y a quelques jours, j’avais fait quelques commentaires sur les deux disques de Bruno Maurice, « Appassionata » et « Appassionata II ». Pour ne pas accumuler des renseignements avant de les écouter, je n’avais volontairement pas visionné la vidéo qui se trouve incluse dans le deuxième album. Je viens de le faire aujourd’hui. C’est un film de 14 minutes, une interview entre les deux disques, où Bruno Maurice esquisse son parcours de formation, où il explicite ses intentions à propos de « Appassionata » et ses projets à propos de « Appassionata II », où on le voit jouer sur le lieu de l’enregistrement et où il parle techniquement et passionnément de son instrument. C’est un document très intéressant au plan informatif. On y apprend beaucoup sur la personnalité et sur le projet artistique de Bruno Maurice. Son site : http://appassionata.free.fr/

D’autre part, sur le site de Sylvie Jamet, on trouve, à la date du 31 mai, un véritable feu d’artifice de vidéos d’accordéonistes. Je n’en connaissais aucun. Souvent, c’est d’un très bon niveau. Pourquoi parler de feu d’artifice ? Parce que chaque vidéo ouvre par le biais des tags associés sur d’autres vidéos qui, à leur tour, etc… C’est comme une arborescence où chaque vidéo serait comme une branche d’où partent plusieurs rameaux, chaque rameau étant lui-même à l’origine de plusieurs autres, etc… C’est vivant, d’où l’idée d’arborescence ; c’est explosif, d’où l’idée de feu d’artifice.

http://sylviejamet.over-blog.com/0-archive-05-31-2007.html

Enfin, en soirée, nous sommes allés faire quelques achats à l’espace culturel de l’hypermarché Leclerc. Françoise voulait renouveler son stock de polars ; pour ma part, je n’avais pas de désir précis. En furetant dans les rayons, je parcours un peu distraitement les disques de Piazzolla, quand mon regard est attiré par un cd que je n’attendais pas vraiment, mais que j’espérais, le nouvel album du Quatuor Caliente :

- « Astor Piazzolla / Quatuor Caliente / Débora Russ », 2007, Aeon / Harmonia Mundi.

J’avais beaucoup apprécié le premier :

- « Astor Piazzolla / Libertango / Quatuor Caliente »,
2004, Aeon / Harmonia Mundi

Depuis déjà avant sa sortie, ils n’ont pas arrêté d’accumuler des prix et autres signes de reconnaissance. Le Quatuor Caliente est composé de quatre musiciens : G. Hodeau, bandonéon, C. Lorel, piano, M. Berrier, violon et N. Marty, contrebasse. Pour le premier, le vibraphoniste V. Maillard se joignait à eux. Pour celui-ci, la chanteuse argentine Débora Russ intervient sur sept des onze titres. L’enregistrement a été réalisé en direct les 28 et 29 juin 2006.

Dès notre arrivée à la maison, la galette dans le lecteur. Notre première impression correspond à nos attentes. Rigueur, fidélité à l’esprit du Nuevo Tango, « lisibilité », cette dernière qualité n’étant pas toujours présente dans les prestations des orchestres de tango. Bref, une bonne surprise et la promesse de plaisirs à venir. J’ajoute que les titres sont tous des classiques de Piazzolla, ce qui permet d’autant mieux de comparer les interprétations du Quatuor Caliente à d’autres du maître lui-même. Par exemple, « Balada para un loco », « Vuelvo al sur », « Balada para mi muerte », « Che… Tango Che ! » (en français argotique), entre autres.