mardi 12 juin
… sur le coup de midi, on a comme une petite faim et comme une petite flemme de se mettre en chantier de cuisine. Du coup, on décide vite fait d’aller manger une part de faux-filet, frites, salade, au « Goya ». Un pichet de vin du mois et un café. C’est une brasserie où nous avons nos habitudes et où nous rencontrons régulièrement des connaissances, avec qui nous échangeons trois banalités avant de nous souhaiter rituellement « bon appétit ».
Après le déjeuner, le temps est agréable et malgré les travaux interminables autour de la place Clémenceau, qui rendent la circulation difficile et les trajets aléatoires, nous décidons d’aller faire un tour jusqu’à la Fnac. Le rayon des disques de jazz s’est réduit comme peau de chagrin. On ne peut plus parler de choix possible tant le nombre d’albums est limité. En revanche le rayon « musique du monde » prolifère de jours en jours. On a l’impression que ce terme recouvre tout et n’importe quoi. Quant au rayon « tango », il se développe dans tous les sens : nouveau tango, Piazzolla, les grandes figures historiques (Troilo, Puglise, Gardel, etc…), tango électronique, tango chanté, tango instrumental, grands orchestres à trois ou quatre bandonéons et autant de violons, trios, duos, solos…
Beaucoup de disques de tango électronique se ressemblent comme des clones. Les pulsations générées par des machines « cassent » le rythme du tango qui devient une sorte de gesticulation sans âme. Parmi ces disques pourtant, l’un attire notre attention, « Otros Aires ». Six musiciens : M. Di Genova, voz, guitarra, programacion y samples ; H. Satorre, bandonéon ; E. Mayo, bateria y percusion ; P. Lasala, teclados ; J.L. Guart, piano electrico ; T. Cubero, bajo.
Le projet est défini ainsi : « Otros aires es un projecto arqueologico-electronico creado en los puertos de Barcelona y Buenos Aires, que mixtura las primeras grabaciones de tango y milonga de principios del siglo pasado con letras, melodias y sequencias electronicas de este nuevo siglo ». C’est une sorte de mixte de Gardel et de Gotan Project… qui s’écoute avec plaisir. Et puis la rencontre de l'électronique avec l'archéologie musicale, l'expression suffit à me ravir.
- « Otros Aires », 2004. Union de musicos independentes. Dix titres ; durée : 43 :20.
....
Autre chose. Je viens de découvrir à l'instant un commentaire déposé le 7 juin par Nelly Campo, manager de Christian Toucas. J'avais en d'autres temps, dans ce même blog, dit à quel point j'avais apprécié "Erranza" et à quel point j'étais impatient de pouvoir écouter un nouvel opus sous son nom. Il semble que le commentaire que j'ai fait de l'article qui lui était consacré dans "Accordéon & accordéonistes" ait irrité Nelly Campo. Dont acte. Les lecteurs éventuels jugeront. En revanche, je regrette qu'on ait pu penser que je voulais en quelque façon dégoûter qui que ce soit du jazz et cela pour deux raisons, d'abord parce que mon blog est délibérément personnel et subjectif et que je ne cherche à avoir aucune influence, d'autre part parce que mon blog est confidentiel et que je suis assez réaliste pour savoir que je n'aurais aucune influence, même si j'en avais le projet. L'impression que j'ai ressentie lors de certains concerts de jazz ne prétend être ni vraie ni fausse, au sens d'une vérité objective et vérifiable. C'est mon impression et elle n'est vraie qu'en tant quelle est authentique, ni plus ni moins. Pas question de chercher à l'imposer, pas question d'y renoncer. Elle est ce qu'elle est.
Cela dit, je continuerai évidemment à chercher sur internet si Christin Toucas se produit dans la région du sud-ouest et si tel est le cas je m'y précipiterai sans aucune hésitation.
En tout cas, j'observe que les intérêts de Christian Toucas sont défendus avec vigilance et pugnacité.
Après le déjeuner, le temps est agréable et malgré les travaux interminables autour de la place Clémenceau, qui rendent la circulation difficile et les trajets aléatoires, nous décidons d’aller faire un tour jusqu’à la Fnac. Le rayon des disques de jazz s’est réduit comme peau de chagrin. On ne peut plus parler de choix possible tant le nombre d’albums est limité. En revanche le rayon « musique du monde » prolifère de jours en jours. On a l’impression que ce terme recouvre tout et n’importe quoi. Quant au rayon « tango », il se développe dans tous les sens : nouveau tango, Piazzolla, les grandes figures historiques (Troilo, Puglise, Gardel, etc…), tango électronique, tango chanté, tango instrumental, grands orchestres à trois ou quatre bandonéons et autant de violons, trios, duos, solos…
Beaucoup de disques de tango électronique se ressemblent comme des clones. Les pulsations générées par des machines « cassent » le rythme du tango qui devient une sorte de gesticulation sans âme. Parmi ces disques pourtant, l’un attire notre attention, « Otros Aires ». Six musiciens : M. Di Genova, voz, guitarra, programacion y samples ; H. Satorre, bandonéon ; E. Mayo, bateria y percusion ; P. Lasala, teclados ; J.L. Guart, piano electrico ; T. Cubero, bajo.
Le projet est défini ainsi : « Otros aires es un projecto arqueologico-electronico creado en los puertos de Barcelona y Buenos Aires, que mixtura las primeras grabaciones de tango y milonga de principios del siglo pasado con letras, melodias y sequencias electronicas de este nuevo siglo ». C’est une sorte de mixte de Gardel et de Gotan Project… qui s’écoute avec plaisir. Et puis la rencontre de l'électronique avec l'archéologie musicale, l'expression suffit à me ravir.
- « Otros Aires », 2004. Union de musicos independentes. Dix titres ; durée : 43 :20.
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Autre chose. Je viens de découvrir à l'instant un commentaire déposé le 7 juin par Nelly Campo, manager de Christian Toucas. J'avais en d'autres temps, dans ce même blog, dit à quel point j'avais apprécié "Erranza" et à quel point j'étais impatient de pouvoir écouter un nouvel opus sous son nom. Il semble que le commentaire que j'ai fait de l'article qui lui était consacré dans "Accordéon & accordéonistes" ait irrité Nelly Campo. Dont acte. Les lecteurs éventuels jugeront. En revanche, je regrette qu'on ait pu penser que je voulais en quelque façon dégoûter qui que ce soit du jazz et cela pour deux raisons, d'abord parce que mon blog est délibérément personnel et subjectif et que je ne cherche à avoir aucune influence, d'autre part parce que mon blog est confidentiel et que je suis assez réaliste pour savoir que je n'aurais aucune influence, même si j'en avais le projet. L'impression que j'ai ressentie lors de certains concerts de jazz ne prétend être ni vraie ni fausse, au sens d'une vérité objective et vérifiable. C'est mon impression et elle n'est vraie qu'en tant quelle est authentique, ni plus ni moins. Pas question de chercher à l'imposer, pas question d'y renoncer. Elle est ce qu'elle est.
Cela dit, je continuerai évidemment à chercher sur internet si Christin Toucas se produit dans la région du sud-ouest et si tel est le cas je m'y précipiterai sans aucune hésitation.
En tout cas, j'observe que les intérêts de Christian Toucas sont défendus avec vigilance et pugnacité.
1 Comments:
Cher Monsieur AT,
Je vous inviterai avec plaisir à un des prochains concerts de Toucas, ou de mes autres artistes. Ce sera l'occasion d'atténuer quelques mots incisifs.
Il ne s'agit pas de faire ici la promo à tout va de Toucas, mais allez faire un tour sur http://www.toucas-accordeon.org/, consultez les dates de concerts (il joue cet été dans le sud-ouest), et contactez-moi, je vous réserverai 2 invitations.
Cordialement,
Nelly Campo
ncampo@pzazz.fr
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