samedi 23 juin
J’écrivais hier que j’étais fasciné par l’écoute des différentes pièces de « Accordion Project ». De fait, je n’ai pu me résoudre à en arrêter la lecture pour pouvoir écouter « Eau forte » et le disque de Laloy.
Si j’essaie de comprendre l’origine de ce sentiment, je crois qu’il tient d’abord au fait que chaque titre est accompagné de ses caractéristiques succinctes mais précises. Par exemple :
- «1. Accordion Project » ; 3 :00 ; Jingle n° 23 de 0 :30 ; Electro-Tango ; passionate ; Acoustic gtr theme intro / accordion theme @ 0:25 / accordion solo @ 0:50 / back to acoustic gtr theme @ 1:42 ; Fast ; 150
Et ainsi de suite pour les vingt et un titres suivants.
J’ai bien conscience que ce descriptif ne m’est pas destiné et qu’il s’adresse à des professionnels de l’illustration sonore. Il s’agit bien d’un texte codé, de professionnels à professionnels. Mais justement cela contribue à cette fascination que j’évoquais. Comme si j’avais accès à la structure technique et conceptuelle de ce qui m’est donné à écouter. Fascination redoublée par le fait que cette réalité conceptuelle ou technique prend immédiatement forme sonore. Ce n’est pas seulement d’idées ou de projets qu’il s’agit, ce sont bien des sons qui provoquent des sensations, des émotions, des sentiments. Le texte se traduit immédiatement en une réalité perceptible.
Autre dimension de cette fascination : alors que la variété des inspirations et des influences est immédiatement perceptible, et que les deux musiciens la revendiquent comme une marque de fabrique, la focale qui s’est imposée à moi oriente mon intérêt sur le jeu de Toucas, si bien que tout ce que j’entends est orienté par l’attention privilégiée que je porte à l’accordéon. Un Victoria, je le rappelle, car comment l’oublier, comment mettre entre parenthèses les connotations qui s’y rattachent, comme par exemple le fait que Galliano joue sur un instrument de la même famille. Vingt deux titres, c’est beaucoup et la variété dont je parlais plus haut pourrait induire une impression de dispersion. C’est tout le contraire qui se passe. Disons que tout au contraire d'une dérive touche à tout, ce qui frappe c'est la transformation très personnelle opérée par les deux artistes sur tout ce qu'ils touchent. En cet instant, je sens un lien très fort entre tous ces titres : c’est le fil rouge que j’évoquais hier. Autre image : les vingt deux titres sont comme les pièces ou les fragments d’une œuvre, multiple certes, mais dont la potentialité me parait indéniable. Je retrouve ici l'idée de puzzle.
Je suis frappé par la continuité d’inspiration avec « Erranza ».
Aujourd'hui, Camille a quatre ans ! Il y a quatre ans justement, sa mère l'avait tellement secouée à l'occasion de la fête de la musique qu'elle avait dû se résoudre à nous rejoindre après avoir tergiversé plusieurs jours. Camille est née sous le signe de la musique. Pour l'accordéon, on verra plus tard, même si elle a commencé à essayer de l'apprivoiser.
Si j’essaie de comprendre l’origine de ce sentiment, je crois qu’il tient d’abord au fait que chaque titre est accompagné de ses caractéristiques succinctes mais précises. Par exemple :
- «1. Accordion Project » ; 3 :00 ; Jingle n° 23 de 0 :30 ; Electro-Tango ; passionate ; Acoustic gtr theme intro / accordion theme @ 0:25 / accordion solo @ 0:50 / back to acoustic gtr theme @ 1:42 ; Fast ; 150
Et ainsi de suite pour les vingt et un titres suivants.
J’ai bien conscience que ce descriptif ne m’est pas destiné et qu’il s’adresse à des professionnels de l’illustration sonore. Il s’agit bien d’un texte codé, de professionnels à professionnels. Mais justement cela contribue à cette fascination que j’évoquais. Comme si j’avais accès à la structure technique et conceptuelle de ce qui m’est donné à écouter. Fascination redoublée par le fait que cette réalité conceptuelle ou technique prend immédiatement forme sonore. Ce n’est pas seulement d’idées ou de projets qu’il s’agit, ce sont bien des sons qui provoquent des sensations, des émotions, des sentiments. Le texte se traduit immédiatement en une réalité perceptible.
Autre dimension de cette fascination : alors que la variété des inspirations et des influences est immédiatement perceptible, et que les deux musiciens la revendiquent comme une marque de fabrique, la focale qui s’est imposée à moi oriente mon intérêt sur le jeu de Toucas, si bien que tout ce que j’entends est orienté par l’attention privilégiée que je porte à l’accordéon. Un Victoria, je le rappelle, car comment l’oublier, comment mettre entre parenthèses les connotations qui s’y rattachent, comme par exemple le fait que Galliano joue sur un instrument de la même famille. Vingt deux titres, c’est beaucoup et la variété dont je parlais plus haut pourrait induire une impression de dispersion. C’est tout le contraire qui se passe. Disons que tout au contraire d'une dérive touche à tout, ce qui frappe c'est la transformation très personnelle opérée par les deux artistes sur tout ce qu'ils touchent. En cet instant, je sens un lien très fort entre tous ces titres : c’est le fil rouge que j’évoquais hier. Autre image : les vingt deux titres sont comme les pièces ou les fragments d’une œuvre, multiple certes, mais dont la potentialité me parait indéniable. Je retrouve ici l'idée de puzzle.
Je suis frappé par la continuité d’inspiration avec « Erranza ».
Aujourd'hui, Camille a quatre ans ! Il y a quatre ans justement, sa mère l'avait tellement secouée à l'occasion de la fête de la musique qu'elle avait dû se résoudre à nous rejoindre après avoir tergiversé plusieurs jours. Camille est née sous le signe de la musique. Pour l'accordéon, on verra plus tard, même si elle a commencé à essayer de l'apprivoiser.
... comme Charlotte, sa grande soeur !
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