jeudi 12 juillet
Selon Freud, le rêve est la réalisation plus ou moins voilée de désirs plus ou moins refoulés. Désirs refoulés, réalisation voilée, masquée, difficile à décrypter : c’est le rêve adulte normal, qui permet au sommeil de se dérouler en toute quiétude. Désirs refoulés, réalisation manifeste, peu hypocrite, si je puis dire, c’est le cauchemar assuré et le réveil brutal, en nage… Désirs non refoulés, réalisation « réaliste », en toute innocence, c’est le délicieux rêve infantile.
D’habitude, je ne me rappelle pas mes rêves, je n’ai même pas conscience d’avoir rêvé, mais cette nuit, je me suis réveillé en plein milieu d’un vrai rêve infantile. Les rues de Pau étaient jalonnées de grands panneaux déroulants d’affichage. Je marchais, seul, dans les rues et ils se déclenchaient à mon passage, mais ils défilaient trop vite pour être vraiment lisibles. J’ai quand même pu relever un certain nombre d’informations intéressantes. D’abord l’annonce du premier festival d’accordéon de Pau sous le titre générique « Les bistrots des accordéons ». En ouverture, Kepa Junkera et ses invités, sur une scène installée place Royale, face aux Pyrénées. Jambon et clarete à volonté. Mais aussi le Quintet Soledad dans le théâtre Saint Louis. Klucevsek dans la cour du château de Pau. En différents lieux de la ville, parc Beaumont, palais des congrès, campus universitaire, Jacques Pellarin en trio, Michel Macias également, Jean-Luc Amestoy idem. En concert de clôture, Richard Galliano et Tangaria Quintet. Sans compter Motion Trio bouclant à plusieurs reprises le parcours du circuit de Pau sur la remorque rouge et jaune fluo d’un camion de dépannage conduit par un spécialiste des courses de poids lourds venu spécialement de Nogaro. Au passage, le camion, muni d’une sorte de canon à victuailles, projette sur la foule ébahie des quantités considérables de tapas. Entre les concerts in et off, des hauts parleurs en forme d’accordéon accrochés aux innombrables palmiers de la cité d’Henri IV déversent sur les passants et autres badauds un seul morceau : « La Pantera » joué par Toucas.
Bon, bien sûr, ce n’était qu’un rêve, mais tout de même la rencontre de Motion Trio et du Quintet Soledad… et des autres autour d’un repas gascon, sur le boulevard des Pyrénées, ça ne manque de gueule !
En attendant, depuis maintenant une semaine, Françoise et moi, nous nous cassons le dos à ramasser les prunes de notre énorme prunier et à en remplir le conteneur de bio déchets après avoir fait des confitures, des clafoutis, des salades de fruits pour maintenant et pour d’autres saisons, et après avoir épuisé toutes les ressources que constituent les voisins, connaissances et autres alliés. Au moindre coup de vent, ça tombe comme à Gravelotte en crépitant sur l’herbe humide. Ce sont les merles qui sont contents. Ce sont les chats qui sont vigilants…
D’habitude, je ne me rappelle pas mes rêves, je n’ai même pas conscience d’avoir rêvé, mais cette nuit, je me suis réveillé en plein milieu d’un vrai rêve infantile. Les rues de Pau étaient jalonnées de grands panneaux déroulants d’affichage. Je marchais, seul, dans les rues et ils se déclenchaient à mon passage, mais ils défilaient trop vite pour être vraiment lisibles. J’ai quand même pu relever un certain nombre d’informations intéressantes. D’abord l’annonce du premier festival d’accordéon de Pau sous le titre générique « Les bistrots des accordéons ». En ouverture, Kepa Junkera et ses invités, sur une scène installée place Royale, face aux Pyrénées. Jambon et clarete à volonté. Mais aussi le Quintet Soledad dans le théâtre Saint Louis. Klucevsek dans la cour du château de Pau. En différents lieux de la ville, parc Beaumont, palais des congrès, campus universitaire, Jacques Pellarin en trio, Michel Macias également, Jean-Luc Amestoy idem. En concert de clôture, Richard Galliano et Tangaria Quintet. Sans compter Motion Trio bouclant à plusieurs reprises le parcours du circuit de Pau sur la remorque rouge et jaune fluo d’un camion de dépannage conduit par un spécialiste des courses de poids lourds venu spécialement de Nogaro. Au passage, le camion, muni d’une sorte de canon à victuailles, projette sur la foule ébahie des quantités considérables de tapas. Entre les concerts in et off, des hauts parleurs en forme d’accordéon accrochés aux innombrables palmiers de la cité d’Henri IV déversent sur les passants et autres badauds un seul morceau : « La Pantera » joué par Toucas.
Bon, bien sûr, ce n’était qu’un rêve, mais tout de même la rencontre de Motion Trio et du Quintet Soledad… et des autres autour d’un repas gascon, sur le boulevard des Pyrénées, ça ne manque de gueule !
En attendant, depuis maintenant une semaine, Françoise et moi, nous nous cassons le dos à ramasser les prunes de notre énorme prunier et à en remplir le conteneur de bio déchets après avoir fait des confitures, des clafoutis, des salades de fruits pour maintenant et pour d’autres saisons, et après avoir épuisé toutes les ressources que constituent les voisins, connaissances et autres alliés. Au moindre coup de vent, ça tombe comme à Gravelotte en crépitant sur l’herbe humide. Ce sont les merles qui sont contents. Ce sont les chats qui sont vigilants…
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