mardi 7 août
Françoise, Charlotte et Camille regardent pour la nième fois, c’est-à-dire plus de trente (c’est la stricte vérité !), « Billy Elliot ». Camille, quatre ans, connaît par cœur tous les dialogues du film (c’est toujours la stricte vérité !). Avec sa sœur, après avoir déplacé la table basse du salon, elles dansent en même temps que le héros et passent comme lui l’audition qui déterminera son destin. Je profite de leur passion pour me réfugier dans mon bureau, le temps du film. C’est une délicieuse certitude de savoir combien de temps on a devant soi ou mieux pour soi. D’autant plus délicieuse que j’ai décidé d’écouter le disque de W. Dimetrik, « Haydn Sonaten », dont la durée, 54 :21, est inférieure à celle du film.
- « Haydn Sonaten, Wolfgang Dimetrik, akkordeon », Telos Music Records 2007.
Il s’agit de quatre sonates: “Sonate in D-Dur, Hob.XVI :42”, « Sonate in F-Dur, Hob.XVI :29 », « Sonate in D-Dur, Hob.XVI : 33 », « Sonate in Es-Dur, Hob.XVI :28”.
Au plaisir de l’écoute d’une musique très raffinée s’ajoute le plaisir de comprendre intuitivement qu’il s’agit d’un objet culturel très sophistiqué, je veux dire très codé. En première écoute, j’avais eu l’impression d’un jeu de variations. Cette impression se confirme. On est aux antipodes de l’improvisation ; on est, me semble-t-il, dans un jeu d’écriture sans doute très contraignant pour le compositeur comme pour l’interprète et cependant j’ai le sentiment d’une grande marge de création.
A cette dimension de la musique, que je qualifierais volontiers d’intellectuelle, voire de conceptuelle, en tout cas très située culturellement et historiquement, s’ajoute le son de l’accordéon de W. Dimetrik qui, je ne saurais dire pourquoi, est si particulier qu’il m’apparaît comme produit par un autre instrument. Je ne sais si cette sensation est une illusion liée à l’état d’esprit dans lequel je me trouve ce soir, peu importe d’ailleurs, mais cette étrangeté ajoute à mon plaisir. Quelque chose comme le croisement de la flûte et du clavecin...
- « Haydn Sonaten, Wolfgang Dimetrik, akkordeon », Telos Music Records 2007.
Il s’agit de quatre sonates: “Sonate in D-Dur, Hob.XVI :42”, « Sonate in F-Dur, Hob.XVI :29 », « Sonate in D-Dur, Hob.XVI : 33 », « Sonate in Es-Dur, Hob.XVI :28”.
Au plaisir de l’écoute d’une musique très raffinée s’ajoute le plaisir de comprendre intuitivement qu’il s’agit d’un objet culturel très sophistiqué, je veux dire très codé. En première écoute, j’avais eu l’impression d’un jeu de variations. Cette impression se confirme. On est aux antipodes de l’improvisation ; on est, me semble-t-il, dans un jeu d’écriture sans doute très contraignant pour le compositeur comme pour l’interprète et cependant j’ai le sentiment d’une grande marge de création.
A cette dimension de la musique, que je qualifierais volontiers d’intellectuelle, voire de conceptuelle, en tout cas très située culturellement et historiquement, s’ajoute le son de l’accordéon de W. Dimetrik qui, je ne saurais dire pourquoi, est si particulier qu’il m’apparaît comme produit par un autre instrument. Je ne sais si cette sensation est une illusion liée à l’état d’esprit dans lequel je me trouve ce soir, peu importe d’ailleurs, mais cette étrangeté ajoute à mon plaisir. Quelque chose comme le croisement de la flûte et du clavecin...
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