dimanche 23 décembre - sur les quais
... écouté "Sur les quais" de Daniel Mille. En fait, je me rends compte en reprenant ses cds, que je l'ai découvert avec "Entre chien et loup", puis mieux connu avec "Après la pluie" avant d'écouter ses autres cds. En ce sens, mon parcours a pour ainsi dire remonté le fil du temps de ses créations :
- "Sur les quais", Saravah, 1993
- "Les heures tranquilles", Saravah, 1995
- "Le funambule", Saravah, 1999
- "Entre chien et loup", Abaca, Universal, 2001
- "Après la pluie", Abaca, Universal, 2005
Ce qui me frappe, en écoutant quelques morceaux de ces albums dans l'ordre chronologique, c'est leur formidable unité : comme un cours d'eau qui se déploie obstinément et qui progresse sans jamais rien perdre de sa nature initiale, des qualités de sa source. D'album en album, on retrouve cette sorte de langueur qui est comme le caractère de la musique de Daniel Mille. Une énergie tranquille propre au jazz brésilien. D'album en album, de morceau en morceau, on retrouve des formations à géométries variables avec des complices au long cours et d'autres plus occasionnels. Mais aussi un mélange de compositions originales et d'oeuvres d'autres auteurs.
Et puis ici ou là, quelque chose qu'on n'oubliera plus : rencontres et dialogues avec Goyone ou Garay ou Maillard ou Belmondo ou d'autres, mais comment tous les citer.
Tout se passe comme si d'étape en étape, solitaire ou avec des compagnons, Daniel Mille explorait un monde qui lui est propre, qu'il découvre en le composant. En tauromachie, il y a des toreros au registre "large", d'autres au registre "étroit". Les premiers s'adaptent à toutes les situations aussi diverses et multiples soient-elles ; les seconds obligent tous les toros à entrer dans leur jeu : peu de passes, mais superbes et superbement exécutées. Dans ce cadre imaginaire, Mille est de ces musiciens qui jouent sur un registre étroit en ce sens qu'il imprime à tout ce qu'il joue sa marque, son style, son caractère. Chacun des morceaux qu'il interprète porte in fine sa signature.
Rectificatif : depuis que j'ai donné, hier je crois, l'adresse du site de Robert Santiago, celle-ci a changé. C'est l'adresse ci-dessous qui fonctionne.
http://robertsantiago.free.fr/
Je profite de l'occasion de ce rectificatif pour dire encore une fois à quel point ce site me parait remarquable, tant par ses qualités ergonomiques que documentaires, le tout animé par une culture et une passion du partage qui suscitent l'enthousiasme. Je n'avais jamais lu jusqu'ici une telle présentation de chaque morceau de son répertoire par un artiste. C'est une marque de considération exceptionnelle pour ceux qui l'écoutent.
- "Sur les quais", Saravah, 1993
- "Les heures tranquilles", Saravah, 1995
- "Le funambule", Saravah, 1999
- "Entre chien et loup", Abaca, Universal, 2001
- "Après la pluie", Abaca, Universal, 2005
Ce qui me frappe, en écoutant quelques morceaux de ces albums dans l'ordre chronologique, c'est leur formidable unité : comme un cours d'eau qui se déploie obstinément et qui progresse sans jamais rien perdre de sa nature initiale, des qualités de sa source. D'album en album, on retrouve cette sorte de langueur qui est comme le caractère de la musique de Daniel Mille. Une énergie tranquille propre au jazz brésilien. D'album en album, de morceau en morceau, on retrouve des formations à géométries variables avec des complices au long cours et d'autres plus occasionnels. Mais aussi un mélange de compositions originales et d'oeuvres d'autres auteurs.
Et puis ici ou là, quelque chose qu'on n'oubliera plus : rencontres et dialogues avec Goyone ou Garay ou Maillard ou Belmondo ou d'autres, mais comment tous les citer.
Tout se passe comme si d'étape en étape, solitaire ou avec des compagnons, Daniel Mille explorait un monde qui lui est propre, qu'il découvre en le composant. En tauromachie, il y a des toreros au registre "large", d'autres au registre "étroit". Les premiers s'adaptent à toutes les situations aussi diverses et multiples soient-elles ; les seconds obligent tous les toros à entrer dans leur jeu : peu de passes, mais superbes et superbement exécutées. Dans ce cadre imaginaire, Mille est de ces musiciens qui jouent sur un registre étroit en ce sens qu'il imprime à tout ce qu'il joue sa marque, son style, son caractère. Chacun des morceaux qu'il interprète porte in fine sa signature.
Rectificatif : depuis que j'ai donné, hier je crois, l'adresse du site de Robert Santiago, celle-ci a changé. C'est l'adresse ci-dessous qui fonctionne.
http://robertsantiago.free.fr/
Je profite de l'occasion de ce rectificatif pour dire encore une fois à quel point ce site me parait remarquable, tant par ses qualités ergonomiques que documentaires, le tout animé par une culture et une passion du partage qui suscitent l'enthousiasme. Je n'avais jamais lu jusqu'ici une telle présentation de chaque morceau de son répertoire par un artiste. C'est une marque de considération exceptionnelle pour ceux qui l'écoutent.
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