samedi, mars 01, 2008

vendredi 29 février -

Les "petits" étant en vacances, c'est la quatrième fois cette semaine que nous faisons l'aller-retour entre Pau et Hossegor pour avancer quelques travaux et pour inciter, par notre présence, les artisans à se tenir au chantier. D'autres que moi, souvent talentueux, ont raconté les affres de la construction et, pire, de la rénovation. Ils sont tous très en-deçà de la vérité. Mais pour l'heure, je ne veux retenir que les sujets de satisfaction : de l'état de la cuisine, qui attend le carreleur après le passage du plombier, je ne vois que le tableau électrique quasi terminé. Même si cela ne saute pas aux yeux, les prises fonctionnent de même que les interrupteurs ; et les chauffe-bains délivrent de l'eau chaude. Les platriers s'activent semant derrière eux de jolis petites crottes blanches.


Avant de quitter la villa, nous restons quelques minutes à regarder la façade, incrédules. Les volets roulants électriques ont bien fonctionné. Si l'on ajoute que l'on a pu vérifier aussi le bon fonctionnement des chasses d'eau, chacun comprendra notre incrédulité. On se prend à croire qu'un jour prochain, il sera peut-être possible de séjourner ici...


Le soir, après le diner où toutes nos conversations tournent évidemment autour de l'avancée des travaux et de nos occupations de l'après-midi, j'essaie d'écouter quelques morceaux de "Around Jaco", car j'ai envie de découvrir vraiment cet album et en particulier d'écouter Lionel Suarez. Mais l'esprit n'y est pas, mon attention retourne sans cesse vers la villa. Je préfère m'en tenir là, car j'éprouve un sentiment de mauvaise conscience à ne pas prêter à ce disque toute l'attention qu'il mérite. Je trouve en effet incorrect de ne pas respecter le travail qu'il a fallu mobiliser pour le produire.


Demain sera un autre jour. Je serai plus disponible...