mercredi 28 mai - philippe de ezcurra à hasparren
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L'église, fin XIX ème, n'a pas de charme particulier. Il pleut. Des groupes de deux à trois personnes arrivent pour assister à la messe du soir. A côté de l'église, un bistrot où nous commandons un sandwich au jambon de Bayonne et un demi. La finale de coupe d'Europe de rugby se termine. L'image, brouillée par le temps orageux, est difficilement lisible. Le comportement des joueurs du Munster au coup de sifflet final nous montre que les Toulousains ont perdu. Un groupe d'une vingtaine d'adolescents a rejoint la salle de restaurant et dîne sans bruits. Ce sont les élèves accordéonistes des écoles de musique d'Hasparren, de Briscous et de Saint Palais.
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A la fin du concert, nous achetons "Aria di sortita", produit par Philippe de Ezcurra lui-même. Il écrit quelques mots aimables sur la pochette. Du coup, je lui demande de bien vouloir mettre un autographe sur son autre album "Bahaki", je crois que l'intrusion de ce cd dans ce concert clasique l'amuse. Autres mots gentils. Pendant que nous échangeons quelques mots, Françoise discute avec un couple sensiblement de notre âge, qui lui dit son admiration pour Philippe et qui s'extasie devant le travail considérable que demande la préparation d'un tel concert. Au moment où nous allons nous quitter, il nous dit : "Je vous présente mes parents".


- Chaconne en ré de J.-S. Bach, transcription de Ph. de E.
- Sonate n°2 de Kusjakov (allegro moderato, lento docissimo, presto). Le silence entre chaque mouvement !
- Dumka de Tchaïkovski, transc. Juri Sidorow
- Pavane pour une infante défunte de Raval, transc. Ph. de E.
- Divertimento d'Astier
- Nocturno et Final de Cholminov
- Adagio de Barber, transc. Ph. de E. C'est le seul morceau dont il suit la partition. C'est, nous dit-il, la première fois qu'il le joue.
Deux rappels :
- une pièce "Carnaval" d'une suite d'un compositeur russe, inspirée par un séjour en Pays Basque en 1992, je crois, et par sa musique
- un tango, encore anonyme, pour justifier la présentation faite dans un journal local, qui présentait Philippe de Ezcurra comme étant un compositeur.
Ce fut un concert magnifique. A plusieurs reprises, j'ai observé les élèves des écoles de musique, assis aux premiers rangs. Subjugués. Comme nous.
Après le concert, dans la nuit noire et humide, nous avons rejoint Hossegor à une trentaine de kilomètres. En écoutant "Aria di sortita". Que nous avons encore écouté jusqu'à une heure, dans la villa silencieuse, entourée d'habitations désertes, avec loin, là-bas, le bruit profond des vagues qui se brisent sur le sable immense, tout en mangeant des sandwiches préparés à tout hasard avec une bière, puis une tisane.
Dimanche et lundi, nous avons continué nos travaux de lasure et de peinture. Toutes portes ouvertes. Pas une âme qui vive dans le quartier. En alternance, "Aria di sortita" et "Bahaki". Le bonheur, quoi !
Dès demain, je publie les photonotes de Françoise. Evidemment, on les choisit en écoutant...
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