mardi, septembre 02, 2008

jeudi 4 septembre - après buzet sur tarn

Je voudrais noter ici l’échange de courriels que j’ai eu avec Thierry Capdeville, professeur de l’école Eoléon, organisateur du festival d’accordéon à Buzet sur Tarn, les 23 et 24 août.

- [envoi] 26 août. Envoi d’un courriel pour dire à Th. Capdeville le plaisir que nous avons eu à participer à l’après-midi du 23 et à assister au concert en soirée. Un mot pour faire référence au compte-rendu dans mon blog, « Le bistrot des accordéons ».
- [réception] 01 septembre, 12h50. Th. C. accuse réception de mon courriel, se dit ravi de notre satisfaction, nous signale la présence de la délégation russe le 24 jusqu’à 22 heures, m’indique que Buzet sur Tarn est bien situé en Haute-Garonne (évidemment, je l’avais situé dans le Tarn, malgré son code postal commençant par 31) et me demande copie des photographies que j’avais prises le 23 pour les archives de l’association.
- [envoi] 01 septembre, 21h19. J’ai plaisir à donner mon accord pour l’envoi de ces copies.
- [envoi] 01 septembre, 21h50. Annonce de la gravure d’un cd avec toutes les photographies que j’avais faites. Demande d’adresse postale pour l’envoi.
- [réception] 01 septembre, 23h24. Adresse de l’association.
- [envoi] 02 septembre, 16h55. Confirmation de l’envoi postal du cd à 11h.
- [réception] 02 septembre, 19h55. Remerciements pour l’envoi. Quelques photographies du 24 en pièces attachées.
- [envoi] 02 septembre, 21h57. Accusé de réception et remerciements pour les photographies de la délégation russe.

Si je reprends ici le compte-rendu de nos échanges de courriels, ce n’est pas par goût pour les constats d’huissier, mais parce qu’ils me paraissent pleins de signification et en tout cas chargés d’un sens qui ne se réduit pas à leur description objective et anecdotique. Je dois dire en effet que ce type d’échanges est pour moi une grande source de satisfaction. De quoi s’agit-il ? D’un échange qui manifeste un vrai souci de communication et surtout la volonté de partager des moments de plaisir. Il s’agit de donner sans rechercher de contrepartie marchande, avec la certitude de recevoir en retour un signal désintéressé. Par les temps qui courent, ça n’est pas rien. Je dois dire que c’est même l’une des motivations qui me poussent à faire mon blog. La principale, bien sûr, est de fixer les moments de plaisir que nous avons vécus à l’écoute d’accordéons, en disques et en concerts, mais immédiatement après vient ce plaisir d’échanger, de partager, de communiquer, pour le simple plaisir d’échanger, de partager et de communiquer. Et ça marche, et cela me touche beaucoup car j’y vois la possibilité de liens sociaux qui ne soient pas seulement d’intérêt mercantile, de rivalité, de polémique ou de conflit, bref qui ne soient pas fondés sur la seule compétition entre individus. « Le bistrot des accordéons » comme laboratoire social ? Pourquoi pas ? En tout cas, puisqu’un tel comportement existe, c’est bien qu’il est possible.

Cette observation me remplit de bonne humeur…