mercredi, août 27, 2008

vendredi 29 août - eoleon festival d'accordéon toulouse : avant le concert

Nous sommes arrivés en milieu d'après-midi, bien décidés à nous immerger dans l'environnement du festival, à en humer l'atmosphère et à en saisir les alentours. C'est ainsi que l'avant festival s'est construit comme un puzzle, dont l'ensemble nous a bien préparés à l'écoute du concert. Cette première photographie a été prise à 15 h 46. Le démonstrateur des accordéons Roland officie. Il m'a vu ; je n'avais pas vu qu'il m'avait vu : il a pris la pose. Cette image m'amuse.
Le propriétaire de "Toulouse Accordéon" a exposé quelques instruments, soit pour leur ancienneté, soit pour leur technicité. Celui-ci, que j'avais déjà admiré dans sa boutique, me touche particulièrement. Sa pureté plastique me plait.

Le "Quatuor Toulouse Accordéon" est un partenaire privilégié du festival. On sent bien, à les voir, qu'ils font ce qu'ils font avec le plus grand sérieux, mais sans se prendre au sérieux.

Trois des membres du quatuor se sont installés sous une tente de toile. Ils s'amusent. On fait des essais, on tente des choses, on s'émerveille des effets produits.


tout à coup, comme un tressaillement parmi les gens présents. certains applaudissent. Sergei Voitenko et Roman Jbanov arrivent. L'air modeste, sympathiques ; prêts à serrer les mains d'amis qu'ils reconnaissent ou celles d'inconnus dont ils sont prêts à faire de nouveaux amis.



Sergei Voitenko fait des essais de son en différents endroits de la scène et de la salle. Il est venu tout près de l'ingénieur du son. Ils peaufinent des réglages. Il a un Cavagnolo rutilant, plein de clignotants rouges. On attend sa prestation avec intérêt...



Roman Jbanov passe beaucoup de temps à examiner des partitions et à en discuter avec le propriétaire de "Toulouse Accordéon". Il est disponible et attentif.



On commence à avoir une petite faim. L'odeur des saucisses et des merguez agace nos narines. Les sandwiches se préparent. Une fée au diato surgie de je ne sais où vient jouer ses rêves sur son instrument.

Au bout d'un moment, elle s'installe sur une chaise. Elle est toujours dans ses rêves. Puis elle disparait comme elle était venue. Présence discrête et charmante. Il est temps de manger un peu. Un sandwich, bientôt deux, une bière.


Sous une tente, un groupe s'est installé : le démonstrateur Roland, Voitenko et sa traductrice, un ami russe pianiste. Quelques amateurs d'accordéon prennent des photographies en assistant à la démonstration. Sergei Voitenko parait intéressé et souvent surpris. Il rit alors franchement.

D'autres pièces auraient pu former ce puzzle d'attente du concert. Déjà ces quelques images donnent une idée de ce temps de l'avant concert. Un temps paisible, qui s'écoule lentement, un temps où les images ont le temps de se former et de se combiner ensemble.
Demain, j'attaque le concert : le professeur, véritable clé de voute du projet, les jeunes prodiges russes, Jbanov, Voitenko, le "Quatuor Toulouse Accordéon" et le "Massoutié Jazz Quartet". La perspective de choisir les photographies correspondantes me fait plaisir.