vendredi 21 avril
Longue journée laborieuse à Tarbes. Une équipe de cinq personnes, dont Françoise et moi. De 9 heures à 18h30, travail d’écriture collective d’un ouvrage destiné aux enseignants de l’école maternelle. Le projet, auquel nous participons depuis la rentrée scolaire, nous passionne. Plusieurs pauses café, une pause déjeuner réduite à la portion congrue. Il ne fait pas chaud. A 17h30, l'ordinateur "plante", il est chaud comme une bouillote. Il accepte de redémarrer presqu'aussitôt. Toute la journée, nous pensons que nous ne sommes pas loin de la boutique « Harmonia Mundi », ce qui nous laisse une opportunité d’y faire un détour avant notre retour sur Pau. Nous aurions été frustrés de ne pouvoir y faire une petite exploration.
Un peu après 18 h 30, en quittant le lieu de notre réunion, nous avons la surprise de constater que la température est beaucoup plus douce que nous ne le pensions et en tout cas qu’à notre arrivée ce matin. Le responsable du magasin prépare son inventaire : des boites de disques partout, des rayonnages plus ou moins vides. On a de la chance. La boutique sera fermée demain. Pour le coup, on part à la pêche…
Il nous rappelle l’existence d’un festival de tango, en août, à Tarbes. Sa boutique est associée à la communication autour de cet événement.
En fouillant du côté de l’Afrique et de l’Océan Indien, je tombe sur un disque de Gizavo :
- « Régis Gizavo, Samy Olombelo », Harmonia Mundi, Label bleu / Indigo, 2000.
Je pense m’en tenir là, lorsque le responsable de la boutique me montre un disque d’un libanais, Marwan Abado, sur lequel joue un accordéoniste, Otto Lechner. Celui-ci n’est présent que sur quelques plages… Essayons tout de même.
- « Marwan Abado, Kabila », Harmonia Mundi, Iris Music, 2005.
Premières impressions des premières écoutes...
Le disque de Régis Gizavo me ravit. Je suis immédiatement sensible à son jeu que j’associe à la puissance des rythmes africains et à la profondeur des pulsations primordiales. De morceau en morceau, c’est une espèce de torrent bienveillant qui emporte tout dans ses tourbillons. J’apprécie également le fait que Gizavo chante : on sent que c’est une seule et même personne qui joue de l’accordéon et de la voix. Il en résulte une symbiose unique. Je suis incapable de m’attacher plus particulièrement à tel ou tel titre. Je me laisse emporter sur des vagues successives. J’y reviendrai pour mieux différencier ces impressions agréables mais encore globales.
Le disque de Marwan Abado, c’est autre chose. La formation comprend Abado : oud et voix, Peter Rosmanith : percussions, Joanna Lewis : violon et Otto Lechner : accordéon à touches piano. L’accordéon est présent, mais avec discrétion. Sur deux titres cependant, sa présence est émouvante tant l’accord avec l’oud et la voix est parfaite. Deux titres sur dix, c’est peu, mais pour ces deux titres, je suis content de pouvoir écouter ce disque. Ces deux titres sont Kaan ya ma kaan (5 :20) et Wadah (6 :40). Otto Lechner porte ce dernier morceau ; l’oud, la voix, le violon et les percussions l’accompagnent. Méditerranée orientale, authenticité et modernité sont les trois mots que j’associe à ce titre.
Un peu après 18 h 30, en quittant le lieu de notre réunion, nous avons la surprise de constater que la température est beaucoup plus douce que nous ne le pensions et en tout cas qu’à notre arrivée ce matin. Le responsable du magasin prépare son inventaire : des boites de disques partout, des rayonnages plus ou moins vides. On a de la chance. La boutique sera fermée demain. Pour le coup, on part à la pêche…
Il nous rappelle l’existence d’un festival de tango, en août, à Tarbes. Sa boutique est associée à la communication autour de cet événement.
En fouillant du côté de l’Afrique et de l’Océan Indien, je tombe sur un disque de Gizavo :
- « Régis Gizavo, Samy Olombelo », Harmonia Mundi, Label bleu / Indigo, 2000.
Je pense m’en tenir là, lorsque le responsable de la boutique me montre un disque d’un libanais, Marwan Abado, sur lequel joue un accordéoniste, Otto Lechner. Celui-ci n’est présent que sur quelques plages… Essayons tout de même.
- « Marwan Abado, Kabila », Harmonia Mundi, Iris Music, 2005.
Premières impressions des premières écoutes...
Le disque de Régis Gizavo me ravit. Je suis immédiatement sensible à son jeu que j’associe à la puissance des rythmes africains et à la profondeur des pulsations primordiales. De morceau en morceau, c’est une espèce de torrent bienveillant qui emporte tout dans ses tourbillons. J’apprécie également le fait que Gizavo chante : on sent que c’est une seule et même personne qui joue de l’accordéon et de la voix. Il en résulte une symbiose unique. Je suis incapable de m’attacher plus particulièrement à tel ou tel titre. Je me laisse emporter sur des vagues successives. J’y reviendrai pour mieux différencier ces impressions agréables mais encore globales.
Le disque de Marwan Abado, c’est autre chose. La formation comprend Abado : oud et voix, Peter Rosmanith : percussions, Joanna Lewis : violon et Otto Lechner : accordéon à touches piano. L’accordéon est présent, mais avec discrétion. Sur deux titres cependant, sa présence est émouvante tant l’accord avec l’oud et la voix est parfaite. Deux titres sur dix, c’est peu, mais pour ces deux titres, je suis content de pouvoir écouter ce disque. Ces deux titres sont Kaan ya ma kaan (5 :20) et Wadah (6 :40). Otto Lechner porte ce dernier morceau ; l’oud, la voix, le violon et les percussions l’accompagnent. Méditerranée orientale, authenticité et modernité sont les trois mots que j’associe à ce titre.
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