mercredi, juillet 12, 2006

mardi 11 juillet

Retour sur les trois interprétations de Balada para un loco. L’une a été enregistrée en 1974 à Milan par Amelita Baltar (4 :40) ; les deux autres par José Angel Trelles. L’une à Milan en 1975 (4 :11), l’autre ne comporte ni date, ni lieu (5 :05). En revanche on sait qu’elle a été enregistrée en direct. Ces trois interprétations sont différentes et justement leurs différences renforcent leur identité. J’ai quand même un goût particulier pour la voix d’Amelita Baltar.

Comme chaque fois que nous ouvrons « Hossegor » pour les vacances, les deux premiers jours sont consacrés aux impedimenta. En d’autres termes, il faut tondre les herbes hautes et un peu folles, tailler les haies, éclaircir les fusains et autres lauriers sauce, passer l’aspirateur, enlever la poussière sur les meubles, laver les carrelages, organiser les armoires, et faire quelques courses alimentaires entre deux marées hautes… C’est dire qu’il reste peu de temps pour écouter des disques. Malgré tout, je me donne le temps d’écouter le cd 2 : Balada para un loco. Les quatre premiers titres sont chantés par Amelita Baltar. Ils ont été enregistrés en 1974 à Milan. Trois autres titres ont été enregistrés en 1968 à Buenos Aires. Trois titres majeurs : Adios Nonino, Otono Porteno, Michelangelo 70. L’orchestre de Piazzolla comportait onze membres, dont J. Gosis, piano, A. Agri, violon, N. Panik, viola, A. Schneider, flute, etc… Les trois derniers ont été enregistrés en 1974 à Buenos Aires. J’en retiens principalement Tristeza de Un Doble « A ». Je crois comprendre la fascination que Piazzolla devait éprouver à jouer en compagnie d’orchestres de cette dimension.

Quant au fil rouge, je choisis Balada para mi Muerte : cd 2 – 2, cd 4 – 7, cd 10 - 6. Comme dans le cas de Balada para un loco, ces versions sont chantées respectivement par Amelita Baltar (4 :12) et José Angel Trelles (5 :00 et 5 :03). Je me dis qu’un jour il faudra que j’écoute spécialement une sélection des titres chantés par A. Baltar et par J.-A. Trelles, d’autant plus que la plupart de ceux-ci sont chantés par l’une et par l’autre.