jeudi, janvier 19, 2006

jeudi 19 janvier

Déjeuner amical avec Jacques L… Menu de midi : soupe aux vermicelles chinois, poulet curry pour Jacques et Françoise, porc caramel pour moi, nougats, café ; verre de vin rouge pour Françoise, bière thaï pour Jacques et moi.

Un aller-retour Pau -Tarbes. Il y a trop longtemps que nous ne sommes pas allés nous approvisionner à la boutique « Harmonia Mundi ». Le responsable est toujours aussi affable et compétent. Il m’informe de la venue de Lacaille à Oloron lors du festival Jazzoloron…

Françoise choisit quelques disques de Mozart et de Schubert, plus un dvd « Le lac des Cygnes » interprété par Patrick Dupond et Marie-Ange Pietragalla. Le rêve de Charlotte !

Pour ma part, je retiens un disque qui m’intrigue depuis des mois, mais que finalement j’ai toujours laissé au profit d’autres. Bien entendu, je l’achète sans l’écouter, pour cultiver la surprise de la première écoute intégrale de retour à la maison :

- Kimmo Pohjonen, Kielo, 1999

En fouillant un sans intention préconçue, je tombe sur un autre disque qui m’attire tout de suite :

- Rudi et Nini Flores, Chamamé, 2005.

Pourquoi cette attirance instantanée : d’une part, la confiance que je donne d’emblée à la collection Ocora, d’autre part Nini Flores, c’est bien l’accordéoniste de Gotan Project, c’est bien ça, n’est-ce pas ?

Enfin, alors que le responsable de la boutique fait écouter la version Musique d’abord du Trio avec piano op. 100 de Schubert à Françoise, je fouine, je furète, je fouille, j’hésite… Me voyant perplexe, il me demande : « Et celui-là, vous le connaissez ? », « Non, pas du tout… », « L’accordéoniste devrait vous plaire… » :

- Chants Lautar de Bucarest, Panseluta Feraru, 2000

Retour à Pau. Passage à la Fnac pour retenir deux places pour un concert du Quatuor Talich avec Inger Södergren, le 2 février au Palais Beaumont.
Retour à la maison. Pas d’écoute intégrale, mais un choix quelque peu aléatoire dans mes trois disques. De plaisir en plaisir…

- la voix de Panseluta Feraru et l’accordéon de Constantin Lacatus ! Lacatus évidemment. L’accordéon des Carpathes… Ionica Minune, Roberto de Brasow. Ils sont d’une même famille.
- Le chamamé ! On pense à Raul Barboza, mais c’est autre chose. Moins de jeu de soufflets. Si ce n’était si banal, on pourrait parler d’une douceur envoûtante… une ligne claire, fragile et obstinée.
- Kielo, c’est une autre sorte de révélation. En premier lieu, une impression de puissance qui permet d’explorer maintes pistes.


C’est sûr, il y a des journées moins heureuses et surtout moins porteuses de promesses de plaisir.