samedi, janvier 21, 2006

samedi 21 janvier

J’ai une affection particulière pour un disque sui generis :

- Les primitifs du futur, World musette, C’est la goutte d’or qui fait déborder la valse, 1999.

Tout dans ce disque respire l’intelligence, la culture, la virtuosité, le second degré et la tendresse… Un enchantement d’esprit et de musique. Si c’est ça, la tribu World musette, on rêve d’en faire partie…
Excusez du peu : Cravic à la guitare et au chant, Crumb aux crobards et à la mandoline ou au banjo, Colin, Barboza ou Dondard aux accordéons, Viret à la contrebasse, et tous les autres qu’il faudrait citer un à un.
Avec Boris Vian et Didier Roussin comme anges tutélaires ! Les zinzins du zinc ! Rencontre improbable et explosive entre le « blues de Paname », le tango, la rumba, la valse manouche et bien d’autres choses encore…

Quelques titres ? Comment choisir ?

- Portrait d’un 78 tard
- C’est la goutte d’or qui fait déborder la valse (valse orientale)
- Maldita noche (la danseuse au pied bot)
- Chanson pour Louise Brooks
- La java viennoise (Louis le Gambilleur et la fille du Dr Freud)
- Kid Chocolat
- La valse chinoise
- Etc… etc…

Avec ça, patron, on hésite entre une omelette à la morue, quelques tranches de jambon Serrano ou des poivrons farcis, à moins qu’on ne se laisse tenter par une morue Guetaria ou par une lotte à la Galicienne. Il est vrai que le lomo « à la plancha » a aussi ses attraits. En tout cas, on prendra le « cidre maison », comme d’habitude. Mais c’est vraiment difficile de se décider car il y a aussi les Saint-Jacques et queues d’écrevisses en cassolettes…