samedi 10 juin
Vendredi, à partir de 20h30, nous avions donc prévu « un repas de rue ». A 20h, alors que l’après-midi est devenu de plus en plus lourd et sombre, un violent orage éclate poussé par un vent d’est inhabituel dans la région. Les feuilles des arbres sont hachées et jonchent les rues. L’eau coule en abondance le long des trottoirs et ici ou là des flaques se forment. Notre projet semble compromis, nos tables pliées le long d’un mur et les colonnes de chaises, dont les sièges sont remplis d’eau de pluie, paraissent bien dérisoires. On envisage déjà de partager les charcuteries et autres gâteaux d’apéritif ; on commence à prévoir les récipients pour répartir la paëlla entre les différentes familles. C’est alors qu’une voisine propose d’ouvrir son garage pour y recevoir notre assemblée. Il est en effet assez vaste pour accueillir une quarantaine de personnes, bien tassées, ce qui correspond à peu près au nombre des participants. Ce que l’on perd en espace vital, on le gagnera en convivialité. Commence alors la noria des chaises et des tables. Tout s’ajuste et en un tour de main chacun trouve sa place. Un fond de liqueur de mûres et une bonne rasade de jurançon sec : voilà pour le kir. Pour les autres, Berger blanc ou Ricard, selon l’humeur.
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A minuit et demi, nous commençons à ranger le matériel. Nous nous connaissons mieux les uns et les autres, et nous en sommes contents… heureux comme des enfants que le temps se soit montré clément et que nous ayons pu échanger des propos sans importance pour le simple plaisir de se parler.
Bien entendu, vu l’espace disponible, il n’était pas question de sortir « Le Tournis ». En rentrant à la maison, nous n’avons guère envie d’aller nous coucher. Nous ouvrons portes et fenêtres « pour faire entrer un peu d’air » ; nous écoutons « La Nonchalante » et, dans cette nuit noire et douce, c’est un vrai bonheur d’écouter Pariselle chanter et jouer de ses accordéons.
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A minuit et demi, nous commençons à ranger le matériel. Nous nous connaissons mieux les uns et les autres, et nous en sommes contents… heureux comme des enfants que le temps se soit montré clément et que nous ayons pu échanger des propos sans importance pour le simple plaisir de se parler.
Bien entendu, vu l’espace disponible, il n’était pas question de sortir « Le Tournis ». En rentrant à la maison, nous n’avons guère envie d’aller nous coucher. Nous ouvrons portes et fenêtres « pour faire entrer un peu d’air » ; nous écoutons « La Nonchalante » et, dans cette nuit noire et douce, c’est un vrai bonheur d’écouter Pariselle chanter et jouer de ses accordéons.
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