mercredi 12 juillet
Comme je dois revenir à Pau cet après-midi, je profite de la matinée pour en déguster une belle tranche et, si j’ose dire, pour m’en mettre jusque là. Du coup, j’écoute sans discontinuer les cds numéros 3, 4 et 5, intitulés respectivement Libertango, Balada para mi muerte et Moderato mistico. 43 + 50 + 50 minutes… Un long petit déjeuner ! Un petit farniente ! Du 3, je retiens, évidemment ! Adios Nonino, avec une introduction étonnante au piano, et Libertango, mais aussi un curieux Ave Maria. Du 4, je retiens Fuga y Misterio et une étrange Contramilonga A la Funerala. Du 5, je retiens Chiquilin de Bacin chanté par José Angel Trelles avec des accents tragiques et à nouveau Ave Maria. Mais encore Oblivion. J’avoue mon goût pour les airs les plus classiques, car la connaissance que j’en ai me permet d’en saisir au mieux les nuances.
Je note, non sans naïveté sans doute, que le piano et le violon sont très présents dans tous ces morceaux et qu’ils donnent une couleur particulière à tous ces enregistrements, surtout si l’on considère qu’à l’époque où ils ont eu lieu la technique donnait une sorte de halo à toutes les interprétations, halo que j’apprécie parfois mieux que les sons découpés au scalpel par les machines d’aujourd’hui. L’état de la technique, dépassé actuellement, produit une perception feutrée, granuleuse et pour tout dire nostalgique. J’ai bien dit parfois… et je n’en fais surement pas un principe. Autre naïveté : je trouve le style de Piazzolla d’une extrême concision. Chaque fois qu’il intervient, il le fait avec un minimum de notes et cette économie de moyens est émouvante. Curieusement, je pense à Miles Davis à cause de cette manière d’intervenir de façon définitive : rien de trop, rien à ajouter.
Je note, non sans naïveté sans doute, que le piano et le violon sont très présents dans tous ces morceaux et qu’ils donnent une couleur particulière à tous ces enregistrements, surtout si l’on considère qu’à l’époque où ils ont eu lieu la technique donnait une sorte de halo à toutes les interprétations, halo que j’apprécie parfois mieux que les sons découpés au scalpel par les machines d’aujourd’hui. L’état de la technique, dépassé actuellement, produit une perception feutrée, granuleuse et pour tout dire nostalgique. J’ai bien dit parfois… et je n’en fais surement pas un principe. Autre naïveté : je trouve le style de Piazzolla d’une extrême concision. Chaque fois qu’il intervient, il le fait avec un minimum de notes et cette économie de moyens est émouvante. Curieusement, je pense à Miles Davis à cause de cette manière d’intervenir de façon définitive : rien de trop, rien à ajouter.
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