vendredi 24 novembre
Evidemment, je vais différer encore d’un jour la poursuite de mon projet « alphabétique ». J’en reste donc à G, une initiale importante puisqu’outre Galliano, on y trouve Gizavo ou Gotan Project. Je veux en effet revenir sur cette évidence qui m’a frappé en découvrant visuellement et auditivement « 7x7 », à savoir, ce qui n’est pas si fréquent, qu’il s’agit d’une œuvre et non d’une simple production ou d’un simple produit artistique.
Ce mot « œuvre » m’est venu immédiatement à l’esprit avant toute réflexion. Je voudrais y revenir, non pour en faire l’analyser ni, encore moins, pour en chercher le bien fondé dans l’analyse des titres qui composent cet album. Il ne s’agit pas d’ex-pliquer un objet, mais de com-prendre une intuition pour en saisir sa rationalité.
En fait, à la réflexion, je comprends que cette notion d’œuvre désigne l’aperception de l’album comme celle d’un système. Je pense en effet à la définition qu’en donne Joël de Rosnay dans « Le Macroscope » :
- « un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisés en fonction d’un but ».
Les différents titres de « 7x7 » correspondent en effet très exactement à l’idée d’ensemble d’éléments en interaction dynamique. C’est en cela que je ne les appellerais pas des morceaux, mais plutôt des éléments de l’album. Quant au but visé, il est clair : il s’agit du plaisir esthétique. Tout le jeu des relations entre ces titres y concourt.
On peut compléter cela par des précisions que nous suggère Edgar Morin, qui dit deux choses essentielles à mon sens, à savoir :
- que dans un système, le tout est plus que l’ensemble des parties. En effet, « 7x7 » est plus que la somme des « morceaux » (on voit bien ici que le mot ne convient pas) qui le composent
- et que, dans un système au sens propre, s’il est évident que chaque partie doit être dans le tout, il est non moins vrai que le tout est dans chaque partie, ce qui est plus paradoxal. Mais justement cela, je l’ai bien senti à l’écoute des différentes parties : chacune a sa réalité individuelle, mais en même temps, à bien écouter, on perçoit en chacune l’esprit qui préside à l’ensemble de cette composition. C’est en cela qu’un système se distingue d’une simple addition ou juxtaposition de « morceaux ». En même temps, on tient là un bon critère de jugement esthétique : combien d’albums qui relèvent plus de la compilation que du système, au sens de De Rosnay ou de Morin ?
Il me semble maintenant avoir mieux compris le bien fondé de cette évidence ou de cette intuition, comme l’on voudra, qui m’a fait dire en moi-même d’entrée de jeu : « 7x7 », c’est une œuvre.
Ce mot « œuvre » m’est venu immédiatement à l’esprit avant toute réflexion. Je voudrais y revenir, non pour en faire l’analyser ni, encore moins, pour en chercher le bien fondé dans l’analyse des titres qui composent cet album. Il ne s’agit pas d’ex-pliquer un objet, mais de com-prendre une intuition pour en saisir sa rationalité.
En fait, à la réflexion, je comprends que cette notion d’œuvre désigne l’aperception de l’album comme celle d’un système. Je pense en effet à la définition qu’en donne Joël de Rosnay dans « Le Macroscope » :
- « un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisés en fonction d’un but ».
Les différents titres de « 7x7 » correspondent en effet très exactement à l’idée d’ensemble d’éléments en interaction dynamique. C’est en cela que je ne les appellerais pas des morceaux, mais plutôt des éléments de l’album. Quant au but visé, il est clair : il s’agit du plaisir esthétique. Tout le jeu des relations entre ces titres y concourt.
On peut compléter cela par des précisions que nous suggère Edgar Morin, qui dit deux choses essentielles à mon sens, à savoir :
- que dans un système, le tout est plus que l’ensemble des parties. En effet, « 7x7 » est plus que la somme des « morceaux » (on voit bien ici que le mot ne convient pas) qui le composent
- et que, dans un système au sens propre, s’il est évident que chaque partie doit être dans le tout, il est non moins vrai que le tout est dans chaque partie, ce qui est plus paradoxal. Mais justement cela, je l’ai bien senti à l’écoute des différentes parties : chacune a sa réalité individuelle, mais en même temps, à bien écouter, on perçoit en chacune l’esprit qui préside à l’ensemble de cette composition. C’est en cela qu’un système se distingue d’une simple addition ou juxtaposition de « morceaux ». En même temps, on tient là un bon critère de jugement esthétique : combien d’albums qui relèvent plus de la compilation que du système, au sens de De Rosnay ou de Morin ?
Il me semble maintenant avoir mieux compris le bien fondé de cette évidence ou de cette intuition, comme l’on voudra, qui m’a fait dire en moi-même d’entrée de jeu : « 7x7 », c’est une œuvre.
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