mercredi, décembre 20, 2006

jeudi 21 décembre


















… avec la tombée du jour, le sapin, seul dans son coin, éclaire le salon inoccupé et obscur. Il s’entraîne pour les soirées à venir. Il veut « assurer » quand Camille et Charlotte s’émerveilleront devant les variantes de ses clignotements. Dehors, le prunier, maintenant dépouillé de ses feuilles, s’anime au rythme d’une guirlande lumineuse qu’il supporte avec précaution. Tout ça est un peu kitsch, mais on a plaisir à feindre de s’extasier devant les alternances des lumières.

J’ai essayé à plusieurs reprises de joindre Daniel Brel, mais en vain. Un peu après midi, il m’a appelé lui-même, ayant trouvé mes messages. Il habite bien Pau (nous sommes pour ainsi dire voisins), il est professeur à l’école de musique, il a encore deux disques de tango disponibles immédiatement, il a bien passé son enfance près de Pau et « Quatre chemins de mélancolie » a été composé dans les Pyrénées. Comme l’école de musique prépare un concert de fin d’année, son temps est plus que compté ; nous convenons donc de nous rencontrer vendredi. J’ai hâte de découvrir ses deux disques. Comme je fais allusion au concert qu’il doit donner en duo en mai au théâtre du « Monte-Charge », il me confirme qu’il jouera avec un jeune guitariste gitan, Nial Doya et ajoute : « Oui, ce concert, c’est une aventure humaine… ». J’en saurai plus vendredi.