jeudi, décembre 14, 2006

vendredi 15 décembre


















… mercredi matin, retour à Pau. Circulation fluide, beaucoup de brouillard, mais peu dense. On sent que le soleil, qui est juste au-dessus de la route, n’arrive pas à percer l’humidité qui monte de l’autoroute. Il fait 3°. L’indication « risque de verglas » clignote.

Nous arrivons à hauteur de Tarbes vers midi moins le quart ; nous sortons au péage de Tarbes
-est. Lors de notre dernière visite à la boutique « Harmonia Mundi », j’avais hésité à acheter un disque, « Tangos, Piazzolla, Concerto pour bandonéon, Orquesta de Cambra Teatre Lliure, direction Josep Pons, Pablo Mainetti, bandonéon » ; aujourd’hui, passant si près de notre désir, nous ne pouvions pas encore une fois laisser passer l’occasion. Le temps de trouver une place de parking : il est midi. Fort heureusement, pendant le mois de décembre, la boutique reste ouverte entre midi et deux heures ; ça nous laisse tout le temps de discuter musique et accordéon ou bandonéon en particulier. Le disque de Piazzolla est une belle édition, très soignée. C’est une nouvelle édition dite « Deluxe Edition, Edition spéciale ». Première édition, 1996, deuxième édition, 2006.

Le disque est composé de trois parties :

- 1 à 3, Concerto pour bandonéon (21 :27)
- 4 à 6, Tres movimientos tanguisticos portenos (19 :14)
- 7 à 11, Tangos (26 :46)

A noter que, dans les « Tres movimientos », il n’y a pas de bandonéon ; à noter aussi – à marquer d’une pierre blanche – les cinq tangos, absolument admirables quant à l’interprétation : Decarissimo, Invierno Porteno, Adios Nonino, Milonga del Angel, La Muerte del Angel.

Vers une heure, nous sortons donc avec le disque de Piazzolla pour moi et deux disques pour Françoise, « New Orleans Christmas » et un livre + cd « La cuisine de Jusquin et Léonie »… En fait ces disques sont pour Camille et Charlotte. Les vacances de Noël permettront d’expérimenter quelques recettes et de découvrir d’autres chants de Noël.

Avant de rentrer à Pau, déjeuner au bistrot « Le Régent », dont nous apprécions la cuisine simple du plat du jour et le vin très agréable de Saint-Mont. Le café est bon. Service rapide et efficace !

Sur la route du retour (nous n’avons pas repris l’autoroute), nous écoutons quelques titres du disque de David Krakauer, « The Twelve Tribes », titre qui signifie assez à quel point il s’inscrit dans une tradition de musique juive, au cas où l’on ne l’aurait pas perçu auditivement, ce qui plus qu’impossible. Parmi ces titres, où l’on perçoit, discrète mais efficace, la présence de l’accordéon de Will Holshouser, nous en retenons un en particulier, « Bulgar » où celui-ci dialogue d’égal à égal avec Krakauer. Dés que la maison est ouverte, nous l’écoutons, fort, et c’est un très grand plaisir. En explorant « Live in Krakow » avec le même Holshouser et « A New Hot One » avec Ted Reichman à l’accordéon, nous espérons bien découvrir d’autres perles du même genre.