samedi 16 décembre
… écouté avec assiduité « A New Hot One », un disque « Label bleu » de David Krakauer. J’ai pu lire dans le texte de présentation, sous la plume de David Krakauer, une idée qui m’est chère, à savoir que « ce qui permet en partie à la tradition de rester vivante, c’est que l’on continue de composer de nouvelles chansons ». Il y a en effet une sorte de rétroaction de la musique nouvelle sur celle qui l’a précédée, rétroaction telle qu’elle permet en permanence de nouvelles lectures de la tradition, nouvelles lectures qui sont la condition sine qua non de sa pérennité.
Dans ses disques, David Krakauer se comporte en leader, que ce soit comme compositeur, comme arrangeur ou comme interprète. On pourrait dire qu’il tient presque toute la place. C’est dans ce « presque » que Ted Reichman, à l’accordéon, manifeste sa présence. J’ai bien aimé, par exemple, ce qu’il fait sur « Love Song for Lemberg/Lvov » ou sur « Nine, Nine, Ninety-Nine ». Mais, pour être franc, je l’aurais bien écouté un peu plus…
David Krakauer se rattache manifestement, par son jeu musical, et explicitement, par son commentaire textuel, à la tradition de musique kletzmer, qui est une musique juive d’Europe de l’Est, en particulier de la Pologne, où se trouvent ses racines. Je pense à son disque du concert de Cracovie et, par association d’idées, à Motion Trio, dont tous les membres, sauf erreur, ont été étudiants et sont aujourd’hui enseignants dans cette ville. Même si les formes sont différentes, la folie qui les anime, les uns et les autres, est bien l’essence commune de leur musique. En tout cas, la rencontre de cette musique venue de l’Est avec le monde de New-York, en ce qui concerne Krakauer, de même que sa rencontre avec l’univers des jeux vidéos, en ce qui concerne le trio polonais, cette rencontre, chaque fois, donne une musique explosive, un dérèglement savamment contrôlé. Tradition, virtuosité et dérapages contrôlés ! Sans oublier l'humour omniprésent !
Dans ses disques, David Krakauer se comporte en leader, que ce soit comme compositeur, comme arrangeur ou comme interprète. On pourrait dire qu’il tient presque toute la place. C’est dans ce « presque » que Ted Reichman, à l’accordéon, manifeste sa présence. J’ai bien aimé, par exemple, ce qu’il fait sur « Love Song for Lemberg/Lvov » ou sur « Nine, Nine, Ninety-Nine ». Mais, pour être franc, je l’aurais bien écouté un peu plus…
David Krakauer se rattache manifestement, par son jeu musical, et explicitement, par son commentaire textuel, à la tradition de musique kletzmer, qui est une musique juive d’Europe de l’Est, en particulier de la Pologne, où se trouvent ses racines. Je pense à son disque du concert de Cracovie et, par association d’idées, à Motion Trio, dont tous les membres, sauf erreur, ont été étudiants et sont aujourd’hui enseignants dans cette ville. Même si les formes sont différentes, la folie qui les anime, les uns et les autres, est bien l’essence commune de leur musique. En tout cas, la rencontre de cette musique venue de l’Est avec le monde de New-York, en ce qui concerne Krakauer, de même que sa rencontre avec l’univers des jeux vidéos, en ce qui concerne le trio polonais, cette rencontre, chaque fois, donne une musique explosive, un dérèglement savamment contrôlé. Tradition, virtuosité et dérapages contrôlés ! Sans oublier l'humour omniprésent !
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