dimanche, février 18, 2007

lundi 19 février

J’ai essayé, hier, de mettre des mots sur mes sensations, sur mes impressions et mes sentiments pour les fixer dans l’instant de l’écoute des petites chansons de Marc Perrone. Je n’ai pas tout noté ; je n’ai rien dit, je crois, du texte très étrange d’Arthur H intitulé « Marc dans la jungle ». Un texte que je qualifierais volontiers de surréaliste et qui, en tout cas, parle immédiatement à l’inconscient. Texte troublant.

Aujourd’hui, j’aurais voulu trouver une phrase qui résume mon impression globale de l’album. Mais la tâche est difficile, car je voudrais citer in extenso « De dame et d’Homme », le beau texte, étrange, d’André Minvielle sur la musique de « La valse Dombelle ». Un texte aussi beau que celui qu’il avait écrit sur « Flambée montalbanaise ». J’aurais voulu citer la « Lettera a Poldino » : « Très cher Poldino,/ l’air frais de ton dialecte avec toi s’en est allé / Il ne m’en reste que quelques mots / Je me les dis de temps en temps, ils me font du bien / Au cœur et à l’esprit / Merci à toi… ». J’aurais voulu recopier « Banlieue Chronique » ou « A toi mon accordéon » ou « Les voyages immobiles » ou « Sans toit ni moi »… Autant dire que je suis incapable de choisir.

Pourtant, en m’obstinant, j’arrive à trouver quelques mots qui répondent à mon intention. C’est la dernière strophe d’un texte de Guy Lefebvre, « Le colibri » : « L’accordéoniste s’est tu / Il a quitté tous ses amis / Le doigt sur la touche du mi / En murmurant : Valse le temps / ».
On pense à Prévert, à Desnos, à Jules Laforgue, à Apollinaire, à Verlaine… tous poètes de la vie ordinaire ; ordinaire, oui… mais rêvée !

Post-scriptum : message personnel à Sylvie Jamet. Perrone à Lille ! Finalement, tu as de la chance. Lille, c'est un peu loin de Pau... Au fond, le tout est de savoir tirer le meilleur parti des circonstances.