samedi 17 février
Vendredi matin, à 10h30, le facteur me remet un colissimo envoyé par Alapage : « Les p’tites chansons de Marc Perrone ». Toutes affaires cessantes, nous l’écoutons deux fois de suite, en parcourant le livret de présentation et en lisant les textes des chansons au fur et à mesure de leurs passages.
Je me donne du temps avant de mettre noir sur blanc mes sensations, impressions et autres sentiments. Je note cependant quelques premières observations « à chaud » :
- le graphisme de la couverture inscrit bien cet album dans la continuité de « Son éphémère passion ». On reconnait le trait de Jacky Liégeois au premier coup d’oeil.
- la liste des musiciens qui ont participé à ce disque l’inscrit dans « la famille de Marc Perrone ». On sent bien ici en effet qu’il s’agit d’un monde où l’amitié comme la fidélité ne sont pas de vains mots, non plus que la tendresse.
- la première écoute situe cet album dans le registre de la gravité. A plusieurs reprises, j’y ai trouvé comme un air de testament.
- l’écoute suivante m’a frappé par la force des enracinements et des origines. L’enfance n’est pas du passé ; elle est la source même de la vie présente, elle est comme un filtre à travers lequel le présent est vécu et perçu.
- ces deux écoutes suggèrent à quel point tous les disques de Marc Perrone forment une œuvre : ils se font échos et se renvoient les uns aux autres. Curieusement, tout se passe comme si l’ensemble se bouclait (d’où l’idée de testament), sans se refermer sur lui-même, car chemin faisant il s’approfondit sans cesse. De ce point de vue, « De Dame et d’Homme », reprise de « La valse Dombelle » est exemplaire de ce travail de relecture et d’approfondissement.
- en cette période de campagne pour l’élection présidentielle, de programmes et de projets pour l’avenir des différents candidats, je me dis qu’on peut rêver et imaginer un monde où les gens ressembleraient à Perrone ; bien sûr, c’est utopique, mais tout de même quelle leçon d’humanisme il nous donne. Ce n’est certes pas par hasard que son premier titre est une chanson de Brassens.
- en fait, la musique de Perrone, ses chansons, son style, ses copains, tout cela trace les linéaments d’une vision du monde que je qualifierais volontiers de politique en ce sens qu’on peut y lire l’expression d’une conception des rapports entre les personnes, formule que je préfère à celle, abstraite, de rapports sociaux.
- deux autres choses encore : d'une part, sa voix m’a ému, fragile et obstinée ; d’autre part, les deux photographies de la première et de la quatrième de couverture du livret sont très belles. Un beau visage, grave, serein, attentif… un visage de philosophe.
Vendredi après-midi, à 16h00, sur le parking de l’hypermarché où nous venons de faire les courses hebdomadaires, il fait 27°. Les gens sont en chemises et tee-shirts ; les voitures roulent vitres baissées. Les Pyrénées dominent toutes les avenues orientées nord / sud de Pau. Seuls les plus hauts sommets sont enneigés. « Les petits » nous téléphonent sur le portable de Françoise. Ils sont à Cauterets. Il fait chaud. Les pistes sont fermées, soit pour cause de vent, soit pour cause d’enneigement insuffisant. Ils envisagent de se replier sur Pau… avant d’aller se baigner à Hossegor ? Je sais bien qu’il y a des questions avec lesquelles on ne devrait pas plaisanter, mais cette image du réchauffement de la planète ne contribue pas à me terrifier. Je me dis qu’un jour, peut-être, Camille et Charlotte s’étonneront que l’on ait pu s’intéresser aux chutes de neige en février, alors qu’elles se préoccuperont du coefficient des marées. Peut-être que les saisons seront à durées variables : le printemps de février à avril, l’été de mai à septembre, l’automne d’octobre à mi-décembre, l’hiver de mi-décembre à fin janvier. En tout cas, aujourd’hui, même à Pau, les mimosas sont resplendissants. Bonjour les allergies ! Rien n’est jamais parfait…
Je me donne du temps avant de mettre noir sur blanc mes sensations, impressions et autres sentiments. Je note cependant quelques premières observations « à chaud » :
- le graphisme de la couverture inscrit bien cet album dans la continuité de « Son éphémère passion ». On reconnait le trait de Jacky Liégeois au premier coup d’oeil.
- la liste des musiciens qui ont participé à ce disque l’inscrit dans « la famille de Marc Perrone ». On sent bien ici en effet qu’il s’agit d’un monde où l’amitié comme la fidélité ne sont pas de vains mots, non plus que la tendresse.
- la première écoute situe cet album dans le registre de la gravité. A plusieurs reprises, j’y ai trouvé comme un air de testament.
- l’écoute suivante m’a frappé par la force des enracinements et des origines. L’enfance n’est pas du passé ; elle est la source même de la vie présente, elle est comme un filtre à travers lequel le présent est vécu et perçu.
- ces deux écoutes suggèrent à quel point tous les disques de Marc Perrone forment une œuvre : ils se font échos et se renvoient les uns aux autres. Curieusement, tout se passe comme si l’ensemble se bouclait (d’où l’idée de testament), sans se refermer sur lui-même, car chemin faisant il s’approfondit sans cesse. De ce point de vue, « De Dame et d’Homme », reprise de « La valse Dombelle » est exemplaire de ce travail de relecture et d’approfondissement.
- en cette période de campagne pour l’élection présidentielle, de programmes et de projets pour l’avenir des différents candidats, je me dis qu’on peut rêver et imaginer un monde où les gens ressembleraient à Perrone ; bien sûr, c’est utopique, mais tout de même quelle leçon d’humanisme il nous donne. Ce n’est certes pas par hasard que son premier titre est une chanson de Brassens.
- en fait, la musique de Perrone, ses chansons, son style, ses copains, tout cela trace les linéaments d’une vision du monde que je qualifierais volontiers de politique en ce sens qu’on peut y lire l’expression d’une conception des rapports entre les personnes, formule que je préfère à celle, abstraite, de rapports sociaux.
- deux autres choses encore : d'une part, sa voix m’a ému, fragile et obstinée ; d’autre part, les deux photographies de la première et de la quatrième de couverture du livret sont très belles. Un beau visage, grave, serein, attentif… un visage de philosophe.
Vendredi après-midi, à 16h00, sur le parking de l’hypermarché où nous venons de faire les courses hebdomadaires, il fait 27°. Les gens sont en chemises et tee-shirts ; les voitures roulent vitres baissées. Les Pyrénées dominent toutes les avenues orientées nord / sud de Pau. Seuls les plus hauts sommets sont enneigés. « Les petits » nous téléphonent sur le portable de Françoise. Ils sont à Cauterets. Il fait chaud. Les pistes sont fermées, soit pour cause de vent, soit pour cause d’enneigement insuffisant. Ils envisagent de se replier sur Pau… avant d’aller se baigner à Hossegor ? Je sais bien qu’il y a des questions avec lesquelles on ne devrait pas plaisanter, mais cette image du réchauffement de la planète ne contribue pas à me terrifier. Je me dis qu’un jour, peut-être, Camille et Charlotte s’étonneront que l’on ait pu s’intéresser aux chutes de neige en février, alors qu’elles se préoccuperont du coefficient des marées. Peut-être que les saisons seront à durées variables : le printemps de février à avril, l’été de mai à septembre, l’automne d’octobre à mi-décembre, l’hiver de mi-décembre à fin janvier. En tout cas, aujourd’hui, même à Pau, les mimosas sont resplendissants. Bonjour les allergies ! Rien n’est jamais parfait…
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