mercredi 7 février
… je continue :
- Cuarteto Cedron : César Stroscio, Manuel Cedron, William Sabatier (dans la configuration La Tipica), Facundo Torres, Daniel Cabrera, Pablo Nemirovsky (dans La Tipica), Gabriel Rivano… Permanence d’un esprit à travers la multiplicité des instrumentistes. Les acteurs changent, mais l’inspiration permane. Les éléments varient, mais le système de relations entretient leur unité.
- « Yo! » (Silvana Deluigi), Walter Castro, Horacio Roma. Le bandonéon au service du chant.
- Gotan Project : Nini Flores du premier album à “Lunatico”, Nestor Marconi à partir de « Lunatico ». Nestor Marconi a une présence indéniable, en particulier en concert, mais Nini Flores sera pour moi toujours associé à l’origine du projet et à son originalité. Comme il demeure associé à son frère, Rudi, pour deux disques de chamamé. Il joue d’ailleurs du bandonéon en alternance avec l’accordéon sur l’un d’entre eux.
J’ai eu plaisir à écouter Silvana Deluigi qui s’est entourée pour son album, outre le bandonéon, d’un piano, de violons, d’une guitare, d’une contrebasse et de percussions. On y retrouve Beytelsmann, Horacio Malvicino, Renaud Garcia-Fons, entre autres… Un tango de salon ; pas un tango des rues. Je ne sais pourquoi mais je pense à l’atmosphère d’un monde que Proust aurait pu décrire à sa manière. « Cuesta Abajo » de Carlos Gardel et Jorge de Castro est superbe ! Je pense à l’obstination des rythmes sahariens. De même, « Milonga for Three », de Piazzolla, avec son velours et ses stridences. Piazzolla, j’en prends conscience à l’instant, est apparenté au chat. Tout sucre et tout miel, de la douceur pure, mais il ne faut pas s’y laisser prendre, le coup de griffes ne prévient pas. Ici, on a plutôt affaire au chat rêveur. Rêverie encore avec « Te Amo » de Chico Buarque. Pour finir, « Milonga en el Viento », dont chaque mot est finement ciselé par Silvana Deluigi, sans éclats inutiles ou excessifs ; juste une histoire sentimentale accompagnée par un piano et un bandonéon magnifiques.
- Cuarteto Cedron : César Stroscio, Manuel Cedron, William Sabatier (dans la configuration La Tipica), Facundo Torres, Daniel Cabrera, Pablo Nemirovsky (dans La Tipica), Gabriel Rivano… Permanence d’un esprit à travers la multiplicité des instrumentistes. Les acteurs changent, mais l’inspiration permane. Les éléments varient, mais le système de relations entretient leur unité.
- « Yo! » (Silvana Deluigi), Walter Castro, Horacio Roma. Le bandonéon au service du chant.
- Gotan Project : Nini Flores du premier album à “Lunatico”, Nestor Marconi à partir de « Lunatico ». Nestor Marconi a une présence indéniable, en particulier en concert, mais Nini Flores sera pour moi toujours associé à l’origine du projet et à son originalité. Comme il demeure associé à son frère, Rudi, pour deux disques de chamamé. Il joue d’ailleurs du bandonéon en alternance avec l’accordéon sur l’un d’entre eux.
J’ai eu plaisir à écouter Silvana Deluigi qui s’est entourée pour son album, outre le bandonéon, d’un piano, de violons, d’une guitare, d’une contrebasse et de percussions. On y retrouve Beytelsmann, Horacio Malvicino, Renaud Garcia-Fons, entre autres… Un tango de salon ; pas un tango des rues. Je ne sais pourquoi mais je pense à l’atmosphère d’un monde que Proust aurait pu décrire à sa manière. « Cuesta Abajo » de Carlos Gardel et Jorge de Castro est superbe ! Je pense à l’obstination des rythmes sahariens. De même, « Milonga for Three », de Piazzolla, avec son velours et ses stridences. Piazzolla, j’en prends conscience à l’instant, est apparenté au chat. Tout sucre et tout miel, de la douceur pure, mais il ne faut pas s’y laisser prendre, le coup de griffes ne prévient pas. Ici, on a plutôt affaire au chat rêveur. Rêverie encore avec « Te Amo » de Chico Buarque. Pour finir, « Milonga en el Viento », dont chaque mot est finement ciselé par Silvana Deluigi, sans éclats inutiles ou excessifs ; juste une histoire sentimentale accompagnée par un piano et un bandonéon magnifiques.
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