jeudi, février 08, 2007

dimanche 11 février



… je suis allé porter deux caisses de livres à « Emmaüs ». Même s’il ne pleut pas, l’air est chargé d’humidité. Il neige sur les sommets. Le sol du parking est gorgé d’eau. Les roues des voitures y tracent de profonds sillons. Au retour, mes souliers auront besoin d’un bon coup de cirage. Il y a foule ; d’abord, je ne comprends pas pourquoi, avant de me rendre compte que les gens se pressent sous un hangar plein de fripes et de fringues pour carnaval. Véritable caverne d’Ali-Baba, mais leurs comportements affairés et leurs mines plutôt crispées me laissent une impression bizarre. Carnaval, c’est pas la joie. J’avance sans projet ni idée préconçue. Mes pas me conduisent ainsi jusqu’à une étagère sur laquelle se trouve un accordéon Hohner. Il ne me parait pas en excellent état, loin de là et bien que je n’y connaisse rien, ou parce que je n’y connais rien, je suis surpris par le prix affiché : 450 euros. Je fais deux photographies sous l’œil intrigué et perplexe de deux personnes.

….

Continuons le recensement des disques de bandonéon.

- « Tango Passion, Luis Rizzo Trio ». Daniel Cabrera, bandonéon ; Juan-José Mosalini, sur deux titres.
- « Astor Piazzolla, Libertango, Quatuor Caliente ». Guillaume Hodeau, bandonéon. Un très grand disque. J’attends avec impatience un autre opus de ce quatuor, qui joue d’ailleurs souvent en quintette avec Vincent Maillard au vibraphone
- « Las siluetas portenas, Trio PSP ». Rigorisme, classicisme.


Et puis, un ensemble que j’affectionne particulièrement, cinq disques de Dino Saluzzi :

- « Responsorium »
- « Kultrum, Music for bandoneon and string quartet
- “Senderos”
- “Cité de la Musique”
- “If”. Un des plus beaux disques que je connaisse.