mardi, février 06, 2007

vendredi 9 février

… chemin faisant, je me rends compte que j’ai plusieurs disques de Mosalini et cela me surprend. Il est vrai qu’il joue dans des registres différents et avec des formations différentes :

- « Mosalini y Quatuor Benaïm interpretan Beytelman »
- « Récital : Du baroque européen à la musique du Rio de la Plata ». Mosalini, bandonéon, Gieco, flûte.
- « Bandoneo y 900 », Juan-José Mosalini et son grand orchestre de Tango.
- « Ciudad Triste », idem
- « Mosalini / Agri Quintet »
- « Conciertos para Bandoneon y Guitarra », Mosalini et l’ensemble orchestre de Basse – Normandie

En parcourant ces disques, une impression dominante s’impose : une lecture rigoureuse et rigoriste du tango. Je ne parlerais pas de rouages, car l’image serait mécaniste et inappropriée, mais d’organisation de toute évidence travaillée, travaillée et retravaillée… Cent fois sur le bandonéon remettez votre ouvrage… Une fois de plus, je pense que l’exigence esthétique inclut une exigence morale, un souci de n’avoir de cesse d’arriver à quelque chose de parfait.

Dans la foulée, deux autres disques, et ce sera tout pour aujourd ‘hui :

- un autre album de la collection « Signature », « Una Voz de Bandoneon ». Cholo Montironi. « Träumerei » de Robert Schumann, « Yesterday » de Lennon et Mc Cartney, « La Casita de Mis Viejos » de Cobian et Cadicamo. Rencontres !
- « A los orquestas », Julio Pane Trio. Bandonéon, piano, contrebasse. Le titre dit assez l’intention de rendre hommage aux grands anciens et de perpétuer une certaine tradition avec une formation janséniste, je veux dire sans concessions. En ce sens, on n’est pas loin du monde de Mosalini.

Décidément, le rapprochement entre éthique et esthétique n’est pas simplement phonétique.