dimanche 8 avril
Tout en écoutant dans un ordre, en partie aléatoire, en partie délibéré, plusieurs morceaux de « Champlong », le mot de rêverie me vient à l’esprit, je ne sais trop comment. Que ce soit en écoutant un disque, en contemplant un tableau, en parcourant un paysage du regard ou en marchant sans but défini, j’aime assez laisser ainsi remonter à la surface de ma pensée des mots ou des expressions, que je n’ai pas construits par un raisonnement, mais qui émergent quasi inconsciemment pour désigner ce que j’éprouve. Quand ensuite j’y réfléchis, ils me paraissent toujours exprimer au plus juste un sentiment profond.
Ici donc, c’est le mot rêverie qui advient et qui, presqu’immédiatement me fait penser à de très belles réflexions de Bachelard sur cette notion. Je pense à « L’eau et les rêves », à « La Terre et les rêveries de la volonté », à « La poétique de l’espace » ou encore à « La psychanalyse du feu ». Réflexion poétique sur la poésie des quatre éléments : l’air, l’eau, la terre et le feu.
… et je me dis qu’en effet il y a comme une sorte de correspondance ou d’affinité entre certaines compositions et certains éléments. Par exemple, « Champlong » évoque pour moi l’air, quelque chose d’aérien, de mouvant, de quasi impalpable et cependant dense et puissant.
Je pense à des courants aériens dont l’organisation est à la fois manifeste et imprévisible. Quand je pense à Perrone, en revanche, c’est principalement à la terre que je l’associe ; Barboza me fait penser à la terre et à l’air : une terre et un air des tropiques ; Mille à l’air et à l’eau ; Privat ou Viseur au feu, de même que Piazzolla ou Rivas. Matinier, ce serait l’eau, parfois imprévisible, parfois en suspension entre le sol et le ciel… Motion Trio, il y a de l’électricité, potentiellement du feu, dans l’air… Dans cet imaginaire qui associe l’accordéon à tel ou tel des quatre éléments, Galliano, évidemment, est apparié avec la quintessence.
Il ne s’agit pas bien entendu de chercher à expliciter, encore moins à démontrer le bien fondé de ces correspondances. Il suffit de les recueillir et de les laisser se développer à leur guise. Pensée ni logique, ni discursive, ni analytique ; pensée analogique, pensée en réseau, pensée intuitive...
Ici donc, c’est le mot rêverie qui advient et qui, presqu’immédiatement me fait penser à de très belles réflexions de Bachelard sur cette notion. Je pense à « L’eau et les rêves », à « La Terre et les rêveries de la volonté », à « La poétique de l’espace » ou encore à « La psychanalyse du feu ». Réflexion poétique sur la poésie des quatre éléments : l’air, l’eau, la terre et le feu.
… et je me dis qu’en effet il y a comme une sorte de correspondance ou d’affinité entre certaines compositions et certains éléments. Par exemple, « Champlong » évoque pour moi l’air, quelque chose d’aérien, de mouvant, de quasi impalpable et cependant dense et puissant.
Je pense à des courants aériens dont l’organisation est à la fois manifeste et imprévisible. Quand je pense à Perrone, en revanche, c’est principalement à la terre que je l’associe ; Barboza me fait penser à la terre et à l’air : une terre et un air des tropiques ; Mille à l’air et à l’eau ; Privat ou Viseur au feu, de même que Piazzolla ou Rivas. Matinier, ce serait l’eau, parfois imprévisible, parfois en suspension entre le sol et le ciel… Motion Trio, il y a de l’électricité, potentiellement du feu, dans l’air… Dans cet imaginaire qui associe l’accordéon à tel ou tel des quatre éléments, Galliano, évidemment, est apparié avec la quintessence.
Il ne s’agit pas bien entendu de chercher à expliciter, encore moins à démontrer le bien fondé de ces correspondances. Il suffit de les recueillir et de les laisser se développer à leur guise. Pensée ni logique, ni discursive, ni analytique ; pensée analogique, pensée en réseau, pensée intuitive...
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