jeudi 28 juin
Plutôt que d’explorer d’autres disques ou de revenir vers mes albums de prédilection, j’ai décidé d’écouter encore « Eau Forte » et de visionner plus à fond le dvd du « Didier Laloy Invite…s ». Je sais en effet que si je ne les laisse pas à la vue sur le coin de mon bureau, si je les laisse glisser sous d’autres ou a fortiori si je les range avant d’en avoir fait le tour, le temps passant, je risque de les oublier un peu sans en avoir tiré autant de plaisir que possible. Et cela me gêne toujours, car je ressens ce comportement comme un manque de respect et de considération à l’égard des artistes et de leur travail. C’est curieux comme la recherche du plaisir est toujours liée pour moi à une sorte d’exigence morale. Prendre plaisir à l’écoute d’un disque est certes un plaisir personnel, mais c’est aussi le signe d’une grande considération envers les compositeurs ou les interprètes. Décidément, éthique et esthétique sont indissociables.
Bref, l’écoute attentive de « Eau Forte » m’a conforté dans mes impressions. Je commence à me sentir tout à fait à l’aise dans le monde de « Okhlam » et dans celui de « Luminé ». Quelque chose a eu lieu qui fait que je m’y retrouve. En revanche, je reste encore sur le seuil des six autres titres.
J’ai repris aussi l’exploration du dvd de l’album de Didier Laloy. J’ai pu vérifier qu’il est en effet fort bien fait. Trois titres me plaisent tout particulièrement : « Astridin Vals » avec Panta Rhei, « Polskapal » avec les mêmes et Tref, « Quatre danses nuptiales » par le Trio Trad. Dans les trois cas, je suis sous le charme d’une musique dont j’ai déjà écrit, je crois, qu’elle a pour moi des racines profondes, quasi immémoriales. A propos du dessin, Paul Klee parlait de formes-mères, des sortes de formes primordiales ; je lui emprunterais volontiers l’expression pour qualifier la musique de ces trois morceaux. Et puis, dans tous les cas, on voit Laloy soucieux que ce soient les autres qui soient mis en valeur. Où l’on retrouve le lien étroit entre éthique et esthétique.
Bref, l’écoute attentive de « Eau Forte » m’a conforté dans mes impressions. Je commence à me sentir tout à fait à l’aise dans le monde de « Okhlam » et dans celui de « Luminé ». Quelque chose a eu lieu qui fait que je m’y retrouve. En revanche, je reste encore sur le seuil des six autres titres.
J’ai repris aussi l’exploration du dvd de l’album de Didier Laloy. J’ai pu vérifier qu’il est en effet fort bien fait. Trois titres me plaisent tout particulièrement : « Astridin Vals » avec Panta Rhei, « Polskapal » avec les mêmes et Tref, « Quatre danses nuptiales » par le Trio Trad. Dans les trois cas, je suis sous le charme d’une musique dont j’ai déjà écrit, je crois, qu’elle a pour moi des racines profondes, quasi immémoriales. A propos du dessin, Paul Klee parlait de formes-mères, des sortes de formes primordiales ; je lui emprunterais volontiers l’expression pour qualifier la musique de ces trois morceaux. Et puis, dans tous les cas, on voit Laloy soucieux que ce soient les autres qui soient mis en valeur. Où l’on retrouve le lien étroit entre éthique et esthétique.
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