mardi, juin 26, 2007

mercredi 27 juin

J’ai visionné avec intérêt et avec plaisir le dvd de l’album « Didier Laloy Invite…s, Festival d’Art de Huy, live », éditions Wild Boar Music. L’ergonomie est excellente. On accède directement au concert, côté coulisses et côté scène, aux titres et à des fiches de présentations des groupes invités. Fiches succinctes, mais précises. J’ai compris qu’il s’agissait d’une carte blanche donnée à Didier Laloy et j’ai noté à quel point il se met au service de ses invités, quitte à se contenter de rester en retrait. C’est un bon document musical, mais, comme je le signalais dans une page précédente, quand je veux vraiment savourer la musique, je ferme les yeux… et du coup je peux apprécier le cd inclus si je puis dire dans le dvd. En tout cas, l’impression dominante est celle d’une musique dont l’inspiration vient de très loin, loin dans le passé, mais loin aussi quant à ses racines psychologiques.
Il est clair que j’aurai plaisir à reprendre ce dvd pour mieux prendre la mesure de l’évènement. Mais il est vrai que le plaisir documentaire l’emporte sur le plaisir musical pur.


Et puis, j’ai eu envie d’écouter à nouveau Aleksandar Kolovski, de retrouver son style si personnel, à la fois distancié, comme un peu absent, et parfaitement maîtrisé. Petit voyage dans YouTube :
http://www.youtube.com/watch?v=-10ZUE7WAnc&eurl=

Outre cette pièce, « Miniature », de 1 :40, pièce courte donc mais d’une très grande force expressive, on en trouve cinq autres sur cette page et c’est chaque fois étonnant. Le rapprochement manque peut-être de pertinence, mais j’ai pensé à Piazzolla dans la manière de manier l’instrument comme un fouet, comme pour l’obliger à aller au-delà des limites qu’on lui assigne. Je serais curieux aussi de savoir ce que voient les yeux d’Aleksandar Kolovski tant il semble être dans son monde. Quelles images se donne-t-il pour accompagner son jeu ?