vendredi, juin 29, 2007

samedi 30 juin

Le dvd de Galliano et du quartet Tangaria à Marciac est pour moi l’occasion de faire un peu le point sur ce que j’ai eu l’occasion d’écouter de cette formation et surtout l’occasion de faire tourner en alternance le dit dvd et « Luz Negra », que j’ai l’impression de redécouvrir ;
Nous avons écouté Tangaria pour la première fois à Marciac, sous le grand chapiteau, puis une deuxième fois en concert à Perpignan, en octobre, dans le cadre du festival Jazzèbre. Nous l’avons écouté une troisième fois, à Paris, au New Morning, en janvier 2007, pour la sortie de « Luz Negra ». Comme supports de lecture, nous avons donc « Luz Negra » et, depuis peu, le dvd « Richard Galliano & Tangaria Quartet, Live in Marciac 2006 ».
Pendant que « Luz Negra » tourne sur le lecteur, et pour avoir le plaisir de me remémorer tous les plaisirs associés à ces écoutes et à ces évènements, je fais un petit recensement des différents morceaux qui nous sont ainsi accompagnés. Pour l’instant, j’en reste au plaisir du recensement, de l’identification, je ne vise aucune conclusion.
Je note qu’avec Marciac, le New Morning et « Luz Negra », nous avons pu écouter 22 morceaux différents. Je ne compte pas le concert de Perpignan car je me rappelle avoir noté que Galliano avait enchaîné les titres sans en nommer aucun, ce qui m’avait paru étrange et surprenant, si bien que je n’avais pas gardé trace des morceaux joués.

Cinq titres ont été donnés à Marciac, au New Morning et sur « Luz Negra » :
- Chat Pître
- Tangaria
- Fou rire
- Escualo
- Sanfona


Six titres ont été donnés à Marciac et au New Morning :
- Tango pour Claude
- Laurita
- Traditionnel Vénézuelien, (gigue de la suite n°2 en ré mineur de J.S. Bach)
- Spleen
- Libertango
- New York Tango

Cinq titres au New Morning et sur « Luz Negra » :
- Luz Negra
- Gnossienne n° 3
- Indifférence
- Barbara
- Les forains

Un titre à Marciac et sur « Luz Negra » :
- Sertao

Cinq titres enfin n’ont été donnés qu’une seule fois :
- Disparada et Chorinho pra elé, à Marciac
- Guarda che luna, Des voiliers et Flambée montalbanaise sur « Luz Negra ».

Sans entrer dans une analyse fine, au terme de cette liste une impression domine, à savoir que Richard Galliano trouve toujours un équilibre exceptionnel entre ses standards et des compositions nouvelles, parfois avec une tonalité tango, parfois avec une tonalité valse, parfois avec une tonalité plus latine ou brésilienne. Mais, au-delà de cette impression, je suis surtout frappé par le renouvellement incessant de l’interprétation des standards. Renouvellement lié à la variété des formations avec lesquels il joue. C’est en cela, me semble-t-il, que Richard Galliano est vraiment un jazzman d’exception.