vendredi, juillet 13, 2007

vendredi 13 juillet

A propos du premier festival d’accordéon de Pau, j’ai repris mon rêve à l’endroit même où il m’avait quitté hier. La nouvelle place Clémenceau était couverte d’immenses tables de banquets chargées de tapas, que les musiciens, les gens qui avaient participé aux concerts et tous ceux qui voulaient se joindre à eux dégustaient jusqu’au milieu de la nuit en toute convivialité. Chaque jour, les restaurateurs de la ville apportaient leur contribution, faisant assaut de créativité dans la préparation des produits les plus frais du marché du jour.


Quelques exemples ?


[Cette liste doit être lue à haute voix, car la lecture silencieuse ne suffit pas pour mettre l’eau à la bouche]


- hure de tête de veau
- merlu à la crème d’ail
- filet de sandre au coulis de cèpes
- magret de canard à la plancha
- magret de canard froid farci au foie gras
- mignon de veau aux morilles
- cassoulet aux haricots de maïs
- tartare de thon aux herbes
- émincé de lotte au chorizo
- filet de bar rôti sur confiture d’échalotes
- chiffonnade de Serrano
- fricassée d’asperges vertes au sel de Guérande
- piperade à la fleur de thym
- filets de rougets à la provençale
- foie gras au porto
- lasagnes de foie frais aux cèpes en persillade
- noix de Saint-Jacques persillade
- parillada aux trois poissons de l’océan
- huitres du bassin d’Arcachon
- confit de canard
- duo de saumon et loup de mer à l’estragon
- rillettes de boudin noir
- friture d’éperlans
- louvine au feu de bois
- dorade à l’espagnole
- filet mignon de porc noir aux agrumes et au miel d’acacias
- omelettes aux cèpes
- brochettes de rognons de veau
- ris de veau en cassolette
- piquillos à la morue
- lomo basquaise
- brochettes de cœurs de canards
- …
Et je ne dis rien des desserts ! Mais il faut dire quelque chose des vins…
- Jurançon de Gan, d’Artiguelouve, de Laroin, de Monein… toutes communes à moins de vingt kilomètres de Pau
- Madiran des Hautes Pyrénées et Saint-Mont du Gers
- Pacherenc du Vic-Bilh
- Irouléguy du Pays Basque

Bien sûr, on pourrait me dire que de tout cela prépare des digestions difficiles, des réveils de plomb et des lendemains sous le signe du cholestérol. Ce serait vrai si l’on ne prenait garde de terminer ces agapes par un verre d’Armagnac. Le bon alcool dissout les mauvaises graisses.

Ce rêve est dédié à Tony, Monsieur SwingJo, spécialiste universellement reconnu de Jo Privat, qui, je l’espère y trouvera des échos de sa folle jeunesse !
http://swingjo.apinc.org/articles.php?id=14