jeudi 30 août - lames
La fréquentation assidue, il y a quelques années, des peintres et des poètes surréalistes, comme Max Ernst ou André Breton, m'a donné une attention particulière aux formes imaginaires qui résultent de la rencontre fortuite d'objets quotidiens. Pour peu que l'on y donne un peu d'attention, le réel concret prend une densité inattendue et devient une source inépuisable de perceptions nouvelles et improbables. C'est ainsi que, sous la chaise de Charlotte, nous avons reconnu dans la réparation du plancher usé le regard d'un masque nègre. On me dira que ce ne sont que deux pointes ; certes, mais qui pourrait nier que leur regard est énigmatique et que celle lame s'amuse de notre propre découverte ?
Hier, je commençais ma page d'écriture en disant que je voulais garder traces d'un moment heureux passé avec Charlotte au musée des beaux arts, bien qu'il ne soit pas question d'accordéon. Mais, finalement, est-ce bien sûr ? Je viens à l'instant de me rendre compte, à propos des propositions imaginaires du plancher, qu'il s'agit de lames. Lames aux résonnances visuelles, comme dans l'accordéon on a affaire à des lames à résonnance sonore... Il n'y a pas de hasard !
Hier, je commençais ma page d'écriture en disant que je voulais garder traces d'un moment heureux passé avec Charlotte au musée des beaux arts, bien qu'il ne soit pas question d'accordéon. Mais, finalement, est-ce bien sûr ? Je viens à l'instant de me rendre compte, à propos des propositions imaginaires du plancher, qu'il s'agit de lames. Lames aux résonnances visuelles, comme dans l'accordéon on a affaire à des lames à résonnance sonore... Il n'y a pas de hasard !
1 Comments:
"Cri de lame", l'énigmatique titre de Bruno maurice qui toujours m'intrigua, semble répondre en "correspondance"...
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