dimanche 26 août
Depuis hier après-midi, le temps s’est enfin mis au beau presque fixe. Ce matin, un vent chaud venu de sud soulevait les feuilles avant de les éparpiller dans les pièces de la maison ouvertes sur les terrasses. Ce sont de bonnes conditions pour étendre sur l’herbe le linge fraichement lavé. Curieusement, alors que la pluie semble n’avoir pas cessé depuis des jours et des jours, tout parait sec.
Cet après-midi, j’ai rendu visite à ma mère, à Nay, où la maison de retraite résonne des bruits de la fête toute proche. En partant, je croise un chœur d’une quinzaine de chanteurs pyrénéens, chemise blanche, pantalon, béret et sandales noirs. Ils sont venus égayer un peu la vie des personnes âgées qui résident en cette maison Saint Joseph. A leur tête, un accordéon. Je n’ai pas le temps de dégainer mon Nokia, ils se sont déjà engouffrés dans le monte-charge. Je suis un peu frustré.
En quittant Nay en fête, alors qu’une animation pour enfants bat son plein, j’aperçois sur une petite estrade un guitariste et un accordéoniste qui font les réglages en vue du bal de l’après-midi. Cette fois, l’accordéon ne m’échappera pas. Je m’arrête devant eux et je fais ces deux photos. Ils me remercient en réponse à mes propres remerciements et leur pose témoigne de la fierté qu’ils ont eue à se faire tirer leur portrait d’artiste. Ma frustration s’estompe. Ce moment fugitif me fait plaisir, même si cela ne suffit pas à compenser la tristesse de la situation. En tout cas, c’est un petit bonheur. Il ne s’agit pas de lui manquer d’attention.
Cet après-midi, j’ai rendu visite à ma mère, à Nay, où la maison de retraite résonne des bruits de la fête toute proche. En partant, je croise un chœur d’une quinzaine de chanteurs pyrénéens, chemise blanche, pantalon, béret et sandales noirs. Ils sont venus égayer un peu la vie des personnes âgées qui résident en cette maison Saint Joseph. A leur tête, un accordéon. Je n’ai pas le temps de dégainer mon Nokia, ils se sont déjà engouffrés dans le monte-charge. Je suis un peu frustré.
En quittant Nay en fête, alors qu’une animation pour enfants bat son plein, j’aperçois sur une petite estrade un guitariste et un accordéoniste qui font les réglages en vue du bal de l’après-midi. Cette fois, l’accordéon ne m’échappera pas. Je m’arrête devant eux et je fais ces deux photos. Ils me remercient en réponse à mes propres remerciements et leur pose témoigne de la fierté qu’ils ont eue à se faire tirer leur portrait d’artiste. Ma frustration s’estompe. Ce moment fugitif me fait plaisir, même si cela ne suffit pas à compenser la tristesse de la situation. En tout cas, c’est un petit bonheur. Il ne s’agit pas de lui manquer d’attention.
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