mercredi, août 29, 2007

mercredi 29 août - beaux arts





























Ce matin, entre 10h30 et 12h00, un vrai moment de bonheur. Je veux absolument en garder traces, même s’il n’est pas question d’accordéon.

Lundi, les « petits » sont donc allés passer la journée à Hossegor pour la dernière fois avant la rentrée. Hier, mardi, comme je le pressentais, Charlotte a émis le désir d’aller au musée des beaux-arts pour terminer la copie qu’elle avait entreprise du tableau « Brazil – Leningrad », variation sur « les Ménines ». Je redoutais un peu ce moment car le mardi est jour de fermeture pour les musées nationaux. Déception donc pour Charlotte, puisque le retour de toute la famille à Toulouse était prévue ce mercredi. Finalement, nous avons trouvé un arrangement pour mener au bout le projet de Charlotte en allant au musée à partir de 10h30. Le départ du retour est retardé. On y gagne un dernier déjeuner ensemble !

Comment dire la joie de Charlotte ? Bien plus, le gardien, à l’accueil, nous informe que les photographies sans flash sont autorisées. Nous n'osions l'espérer. J’installe Charlotte sur la chaise du gardien de la salle des peintures du XXe siècle avec son carnet de croquis, ses crayons et sa gomme. Pendant qu’elle peaufine sa copie - avec quelle application !-, je prends quelques photographies : le diptyque, Charlotte face à son modèle, chacun des deux tableaux, Charlotte de plus en plus concentrée et attentive, chacune des deux princesses… Peu avant midi, Charlotte se détend enfin, contente du résultat obtenu mais drôlement fatiguée.

En rentrant, nous passons acheter trois baguettes de pain chez le boulanger. Charlotte en a mangé les six pointes quand nous arrivons à la maison.

Elle montre fièrement son œuvre à ses parents, à sa Mamou et à Camille. Le repas terminé, tout le monde embarque pour Toulouse. Charlotte nous fait un signe de la main ; dans l’autre main, elle tient son carnet de croquis. Je vois ou j’imagine que ses yeux brillent. Lorsque la voiture disparaît au premier virage, je revois Charlotte devant le diptyque, faisant tous les efforts possibles pour se l’approprier. Pour prolonger ce moment de bonheur, je retouche les photographies que j’ai prises, je les lui envoie par courriel et j’écris ces lignes.