lundi 3 septembre - le clown du Capitole
En ce lundi de pré-rentrée, on pourrait dire que nous sommes venus à Toulouse pour garder Charlotte et Camille. Je préfère dire que nous sommes venus passer avec elles ce dernier jour de vacances. A midi, nous décidons d’aller manger au restaurant. Le restaurant du quartier, « L’Arlequin », qu’elles aiment bien et où elles ont leur menu de prédilection : steack haché, frites, salade, coca-cola, glace trois boules, le restaurant donc est fermé… comme tous les lundis, mais nous ignorions ce détail. On décide de leur faire découvrir les restaurants du marché Victor Hugo, mais, je passe sur les détails, il n’y a pas de marché le lundi et donc pas de restaurant. Pas question de se laisser décourager : direction place du Capitole… parking au quatrième sous-sol, juste ce qu’il faut pour avoir un peu peur : l’ascenseur n’est guère rassurant. Fort heureusement, on débouche directement place du Capitole, sous les arcades, au milieu des tables des restaurants et des brasseries. Déjeuner sous les parasols et, bien entendu, suivant un rituel bien établi, visite des toilettes au milieu du repas, entre le plat et le dessert. Les « filles » se tiennent comme des grandes… Au moment de repartir, un son étrange nous surprend. Sa source est difficile à localiser. En fait, il s’agit d’un vieux clown sur un vélo plus qu’antique, qui fait des ronds au milieu de la circulation en diffusant des airs d’accordéon. Derrière sa drôle de machine, une caisse d’où provient une musique qui s’en va et puis revient au gré des fantaisies cyclistes du bonhomme. Collée sur la caisse, une photographie d’un accordéoniste : est-ce une publicité pour un accordéoniste actuel ou une image du clown actuel, vieille de vingt ans ? Peu importe, la situation est suffisamment surréaliste pour qu’on lui laisse son mystère.
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