jeudi, octobre 18, 2007

jeudi 18 octobre


Un jour, vers la mi-juin, le lecteur de cds de mon portable est tombé en panne. Pour le dire en quelques mots, la mécanique tournait longtemps avant de s’arrêter, comme si le cd n’avait pas été reconnu. J’ai donc contacté l’assistance en ligne : le test que je fais sous la conduite de l’assistant se révèle négatif. Conseil en forme d’injonction : sauvegarder les données, puis restaurer le système. Pas d’autres solutions possibles. Je sens bien que j’ai affaire à un algorithme qui n’a pas des heures à me consacrer. En cas de problèmes, je rappelle le service.
Comme je n’ai pas besoin de mon lecteur de cds car je peux me débrouiller avec l’ordinateur de Françoise, je laisse l’affaire en suspens, non sans sauvegarder régulièrement mes données sur un disque dur externe. J’ai au moins appris cette technique. Et la vie va…

Il y a quelques jours, mon ordinateur ne reconnaît plus mon Nokia connecté par le câble USB. Malgré plusieurs manipulations et essais divers, rien à faire. Le livret d’utilisation ne me donne aucune indication quant aux problèmes précis que je rencontre. J’essaie donc de lire directement la carte mémoire du mobile sur mon portable, mais, fausse manœuvre, elle se bloque dans le tiroir.

Je porte donc le tout chez un réparateur en qui j’ai confiance vers 18 heures. Dès le lendemain matin, à 9h30, il m’appelle pour me dire que je peux venir récupérer mon matériel. Ce qui me parait intéressant, c’est précisément ce qui se passe lors de cette récupération. Le réparateur en question me fait entrer dans son atelier et me demande comment s’est produite la panne. Au fil de l’échange, il me suggère de nettoyer la carte avec de l’alcool. Je profite de la consultation improvisée pour lui parler du problème de mon lecteur de cds. Le diagnostic de l’assistance lui parait bizarre et il me suggère d’essayer d’utiliser un gaz dépoussiérant pour nettoyer la lentille du lecteur. En tout cas, ça ne me couterait que le prix d’une bombe et cela vaudrait la peine avant de se lancer dans une opération de restauration du système.

De retour à la maison, je nettoie la carte à l’alcool et la lentille avec du gaz nettoyant… et ça marche. Cette anecdote me parait significative. J’ai eu affaire à trois types d’assistance : un technicien qui déroule un algorithme d’aide impersonnel et qui ne prend pas en compte d’autres hypothèses que celles de son conducteur, un livret notoirement incomplet et en tout cas dépourvu de schémas explicatifs, une personne qui me donne de son temps et qui accepte de donner son attention à ce que je décris avant de s’en tenir à ce qu’il sait. Je ne tire aucune conclusion de cette anecdote, mais je n’en pense pas moins.

Pour la remise en service de mon lecteur de cds, j’ai eu le plaisir de me faire deux disques avec les morceaux que j’avais téléchargés – en toute légalité – sur le site de Radu Zaplitnii. Quatre-vingt-quatorze minutes ! Pour la remise en service du chargement des photographies de mon mobile sur mon portable, j’ai photographié une page de ce site : Radu Zaplitnii Quintet. Et ça m’a fait plaisir !