lundi 15 octobre - surf manouche
… écouté le dernier opus de Debarre et Beier, « Paroles de swing », 2007 City Record, 2007 Le chant du monde / Harmonia Mundi.
Cette écoute me conforte dans ma première impression : c’est un disque agréable. Par agréable, j’entends qu’il accompagne agréablement le cours du temps. C’est un divertissement qui fait passer un bon moment. Mais je n’arrive pas à le qualifier de beau, car je le trouve « facile » au sens où il me semble plein de « facilités ». Peut-être que je suis victime d’a priori, mais c’est ainsi. Parmi ces a priori, il y a cette impression qu’il s’agit d’un produit qui s’inscrit dans la vague du label des « nuits manouche » et qui surfe sur un certain engouement en grande partie conditionné par une stratégie marketing efficace. Le bonus « Django Reinhardt plays Solo » me semble correspondre à une telle démarche. La présence de Sansévérino de même est certes sympathique, mais sa présence ici, là et ailleurs a fini par me lasser. Disons qu’il ne m’étonne plus et qu’au contraire le plus souvent j’ai l’impression de l’entendre se répéter. Les titres enfin sont « en béton », de « Paris, je t’aime… » à « La mer » en passant par « Que reste-t-il de nos amours ? ». Je dois avouer que je n’apprécie guère non plus le « Medley sans paroles » composé à partir de « Je m’voyais déjà », « L’homme à la moto », « A bicyclette » et « J’entends siffler le train ». J’ai toujours été rebuté par le côté fourre-tout des « medley », quelque chose comme « je vous en donne quatre pour le prix d’un ! ».
En essayant d’identifier mes a priori, j’ai bien conscience qu’il suffirait de peu de choses pour en modifier du tout au tout la tonalité ou, plus exactement, la valeur. Par exemple, le bonus de Django Reinhardt serait une façon de rendre hommage à l’initiateur de ce mouvement de swing manouche, les titres populaires seraient une façon de montrer comment il est possible de les relire, de les interpréter dans un style qui leur donne une vie nouvelle, etc… Pour l’instant, c’est l’impression que Beier est très en deçà de ses capacités qui domine. Il me semble en effet, à l’écoute de disques précédents, qu’il est capable, sinon d’une virtuosité supérieure, du moins d’une autre créativité que celle qu’il manifeste ici. Je pense à « Swing Rencontre » et à « Come into my swing ! ».
Reste que le son du VS 2480 DVD de Roland est toujours aussi bluffant et que Beier n’y est certes pas étranger. Raison de plus pour regretter d’avoir l’impression qu’il aurait pu tirer un autre parti de cet instrument.
Cette écoute me conforte dans ma première impression : c’est un disque agréable. Par agréable, j’entends qu’il accompagne agréablement le cours du temps. C’est un divertissement qui fait passer un bon moment. Mais je n’arrive pas à le qualifier de beau, car je le trouve « facile » au sens où il me semble plein de « facilités ». Peut-être que je suis victime d’a priori, mais c’est ainsi. Parmi ces a priori, il y a cette impression qu’il s’agit d’un produit qui s’inscrit dans la vague du label des « nuits manouche » et qui surfe sur un certain engouement en grande partie conditionné par une stratégie marketing efficace. Le bonus « Django Reinhardt plays Solo » me semble correspondre à une telle démarche. La présence de Sansévérino de même est certes sympathique, mais sa présence ici, là et ailleurs a fini par me lasser. Disons qu’il ne m’étonne plus et qu’au contraire le plus souvent j’ai l’impression de l’entendre se répéter. Les titres enfin sont « en béton », de « Paris, je t’aime… » à « La mer » en passant par « Que reste-t-il de nos amours ? ». Je dois avouer que je n’apprécie guère non plus le « Medley sans paroles » composé à partir de « Je m’voyais déjà », « L’homme à la moto », « A bicyclette » et « J’entends siffler le train ». J’ai toujours été rebuté par le côté fourre-tout des « medley », quelque chose comme « je vous en donne quatre pour le prix d’un ! ».
En essayant d’identifier mes a priori, j’ai bien conscience qu’il suffirait de peu de choses pour en modifier du tout au tout la tonalité ou, plus exactement, la valeur. Par exemple, le bonus de Django Reinhardt serait une façon de rendre hommage à l’initiateur de ce mouvement de swing manouche, les titres populaires seraient une façon de montrer comment il est possible de les relire, de les interpréter dans un style qui leur donne une vie nouvelle, etc… Pour l’instant, c’est l’impression que Beier est très en deçà de ses capacités qui domine. Il me semble en effet, à l’écoute de disques précédents, qu’il est capable, sinon d’une virtuosité supérieure, du moins d’une autre créativité que celle qu’il manifeste ici. Je pense à « Swing Rencontre » et à « Come into my swing ! ».
Reste que le son du VS 2480 DVD de Roland est toujours aussi bluffant et que Beier n’y est certes pas étranger. Raison de plus pour regretter d’avoir l’impression qu’il aurait pu tirer un autre parti de cet instrument.
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