samedi, octobre 13, 2007

samedi 13 octobre




Tarbes. 14 heures. Quelques nuages discrets dans le ciel. Pas un souffle d'air. Les terrasses des bistrots et des restaurants sont pleines de monde. Une sorte de douceur de vivre. Un bonheur calme et, si j'ose dire, ordinaire, sans ostentation. Qui pourrait croire que ce soir se prépare une confrontation titanesque entre les Français et les Anglais dans le cadre de la coupe du monde de rugby. En s'approchant des terrasses on pourrait sans doute vérifier que toutes les conversations tournent autour de cet événement historique. Forcément historique ! Mais nos préoccupations, en attendant 21 heures, sont autres...
Ayant appris fortuitement ce jeudi 11 octobre la sortie du dernier album de Debarre et Beier distribué par Harmonia Mundi, je me suis assuré hier qu’il était bien arrivé à la boutique de Tarbes, si bien qu’en début d’après-midi nous avons pu nous mettre en route pour aller le chercher sur place. D'où notre présence en cette capitale de la Bigorre.

-« Paroles de swing », Angelo Debarre et Ludovic Beier, 2007 City Record, 2007 Le Chant du Monde / Harmonia Mundi.

A côté du guitariste et de l’accordéoniste, qui commencent à avoir produit une belle série de disques ensemble, leurs complices habituels : Antonio Licusati, contrebasse, Tchavolo Hassan, guitare rythmique et Marius Apostol, violon.

En dehors de deux chansons originales d’Angelo Debarre, qui sont interprétées par Sansévérino, l’ensemble de l’album est constitué de standards, comme entre autres « Paris, je t’aime… », « Sous le ciel de Paris », « Que reste-t-il de nos amours ? », « La mer », « Le poinçonneur des lilas ». Première écoute en voiture pendant le trajet de retour. Première impression : des virtuoses s’emparent de standards, les interprètent à la façon swing manouche et c’est bien agréable…

Avant de quitter la boutique, je me suis laissé tenter par un disque, que j’avais repéré déjà lors d’une visite précédente :

- « Violento », Mosalini / Beytelmann, Caratini, 1990 Label bleu.

Je me suis d’autant mieux laissé tenter que d’après mes informations ce magnifique label a cessé ses activités. C’est une bonne raison donc d’acquérir ce disque. La première écoute, dés notre retour à la maison, est très favorable : créations originales de Mosalini, de Beytelmann et de Caratini, plus un titre de Mingus et un autre de Monk. Entre tango et jazz, un beau disque. J’aurais regretté d’avoir laissé passer l’occasion…