dimanche 2 mars - lionel et frédéric
… écouté aujourd’hui, de manière plutôt aléatoire mais en continu, les deux albums, « Paradise » de Frédéric Viale et « Around Jaco" de Frédéric Monino avec Lionel Suarez à l’accordéon. J’ai pris plaisir à cette écoute.
Curieusement, de morceaux en morceaux, des oppositions ont surgi dans mon imaginaire, oppositions difficiles à argumenter mais dont je sens bien l’évidence.
Paysage méditerranéen pour « Paradise », paysage urbain pour « Around Jaco » ; bleu de la mer pour le premier, bleu nuit pour le second. Lumière naturelle / lumière artificielle. Spectre large et varié / spectre dense et ramassé.
Viale reconnaît avoir été influencé, par l’intermédiaire de Lucien Galliano, par Médard Ferrero, Tony Murena, Gus Viseur, André Astier, Joë Rossi, Joss Baselli, Jo Privat, puis plus tard par Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Richard Galliano, Charlie Parker, Michel Petrucciani, Miles Davis, Eddy Louiss, Sivuca, Hermeto Pascoal. Tout au long de l’album « Paradise », on retrouve en effet explicitement ou implicitement la présence de ces différents accordéonistes et jazzmen. L’esprit du new-musette et des rythmes brésiliens traverse le disque. Ajoutons que Frédéric Viale joue sur un Victoria et qu’il joue aussi de l’accordina, instruments chers à Richard Galliano.
Pour sa part, Lionel Suarez reconnaît avoir été influencé, par l’intermédiaire de son père, par Joss Baselli, Gus Viseur, André Astier, Joë Rossi, puis par Richard Galliano, par des pianistes et des guitaristes. Aujourd’hui, ses préférences vont aux accordéonistes pianistes comme Bernard Lubat, Antonello Salis, Hermeto Pascoal et à ses copains, comme Didier Ithurssary, Et puis aussi Marc Perrone, Régis Gizavo, Daniel Mille, David Venitucci, René Lacaille, Alexandre Lhéauthaud, Vincent Peirani, Thierry et Jean-Louis Roques, Jean-Luc Amestoy, Didier Dulieux. Avec ces deux derniers, il a d’ailleurs fait un disque, que j’attends avec impatience et qui attend un éditeur.
Je trouve ces références revendiquées fort intéressantes, car elles me permettent de saisir quelque chose du travail d’appropriation que F. Viale et L. Suarez ont fait, de percevoir un peu en quoi consiste le travail de transmutation qu’ils ont opéré à partir de ces influences, d’approcher donc un peu mieux ce mystère de la création. A la fois continuité et rupture. Inscription dans une histoire et nouveauté radicale.
Curieusement, de morceaux en morceaux, des oppositions ont surgi dans mon imaginaire, oppositions difficiles à argumenter mais dont je sens bien l’évidence.
Paysage méditerranéen pour « Paradise », paysage urbain pour « Around Jaco » ; bleu de la mer pour le premier, bleu nuit pour le second. Lumière naturelle / lumière artificielle. Spectre large et varié / spectre dense et ramassé.
Viale reconnaît avoir été influencé, par l’intermédiaire de Lucien Galliano, par Médard Ferrero, Tony Murena, Gus Viseur, André Astier, Joë Rossi, Joss Baselli, Jo Privat, puis plus tard par Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Richard Galliano, Charlie Parker, Michel Petrucciani, Miles Davis, Eddy Louiss, Sivuca, Hermeto Pascoal. Tout au long de l’album « Paradise », on retrouve en effet explicitement ou implicitement la présence de ces différents accordéonistes et jazzmen. L’esprit du new-musette et des rythmes brésiliens traverse le disque. Ajoutons que Frédéric Viale joue sur un Victoria et qu’il joue aussi de l’accordina, instruments chers à Richard Galliano.
Pour sa part, Lionel Suarez reconnaît avoir été influencé, par l’intermédiaire de son père, par Joss Baselli, Gus Viseur, André Astier, Joë Rossi, puis par Richard Galliano, par des pianistes et des guitaristes. Aujourd’hui, ses préférences vont aux accordéonistes pianistes comme Bernard Lubat, Antonello Salis, Hermeto Pascoal et à ses copains, comme Didier Ithurssary, Et puis aussi Marc Perrone, Régis Gizavo, Daniel Mille, David Venitucci, René Lacaille, Alexandre Lhéauthaud, Vincent Peirani, Thierry et Jean-Louis Roques, Jean-Luc Amestoy, Didier Dulieux. Avec ces deux derniers, il a d’ailleurs fait un disque, que j’attends avec impatience et qui attend un éditeur.
Je trouve ces références revendiquées fort intéressantes, car elles me permettent de saisir quelque chose du travail d’appropriation que F. Viale et L. Suarez ont fait, de percevoir un peu en quoi consiste le travail de transmutation qu’ils ont opéré à partir de ces influences, d’approcher donc un peu mieux ce mystère de la création. A la fois continuité et rupture. Inscription dans une histoire et nouveauté radicale.
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