mardi 11 mars - lunatico
"Gentleman Princeteau - Les courses". Le musée de Pau expose des dessins et des toiles de ce peintre des dernières années du XIXe siècle, dont j'ignorais le nom. Peintre à succès auprès des éleveurs et des propriétaires, si j'en crois la notice de présentation. Peintre des champs de courses et, dirais-je, de la bourgeoisie. Ce n'est ni Delacroix, ni Degas quant à la peinture, ni Picasso, ni Ingres quant au dessin, mais je regarde ses oeuvres sans déplaisir. Je les vois comme des sortes de croquis photographiques et le travail du dessin, avec ses cadrages, ses reprises et ses tâtonnements, retient mon attention.
Cette succession de têtes de chevaux à la sanguine est une esquisse réussie. Comme une image cinématographique.
Les sauts de haies sont des tableaux de très grande taille - 3m x 3 m -, pleins de vie, de mouvement, de couleurs et d'humour. On pense au reportage d'un journaliste capable de saisir l'événement sur le vif;
Ce portrait d'un vainqueur d'un grand prix est pour moi le type même de peinture bourgeoise. Il s'agit de fixer la réalité et d'en faire un objet de possession plus encore que de contemplation. On imagine la fierté du propriétaire, de l'éleveur et du jockey devant cette preuve de leur réussite sociale. Sans compter la fierté du cheval lui-même.
Même s'il ne s'agit pas d'insister sur cet aspect de l'exposition, il faut bien reconnaitre que l'accrochage est indigne des oeuvres présentées. Mauvais éclairage, inégal et déficient, éclairant ici un mur, là un demi-tableau... L'image ci-dessous en donne une idée assez juste : on arrive difficilement à discerner un dessin derrière les reflets de la vitre : murs, fenêtres, rampe lumineuse... Un condensé de parasites.
Mais, bon, ne boudons pas notre plaisir, puisque c'est encore l'occasion pour moi de satisfaire mon narcissisme en tirant mon autoportrait en surimpression d'une suite de chevaux sautant des haies. Cependant ce plaisir n'est pas parfait, car mon propre reflet, s'il gêne la vision du dessin, n'est pas assez net pour que je me reconnaisse. En regardant bien, au milieu, en bas, on voit bien que j'étais habillé d'un pull-over noir. Comme le cheval bourgeois, je peux dire : "J'étais là !"
Ce portrait d'un vainqueur d'un grand prix est pour moi le type même de peinture bourgeoise. Il s'agit de fixer la réalité et d'en faire un objet de possession plus encore que de contemplation. On imagine la fierté du propriétaire, de l'éleveur et du jockey devant cette preuve de leur réussite sociale. Sans compter la fierté du cheval lui-même.
Même s'il ne s'agit pas d'insister sur cet aspect de l'exposition, il faut bien reconnaitre que l'accrochage est indigne des oeuvres présentées. Mauvais éclairage, inégal et déficient, éclairant ici un mur, là un demi-tableau... L'image ci-dessous en donne une idée assez juste : on arrive difficilement à discerner un dessin derrière les reflets de la vitre : murs, fenêtres, rampe lumineuse... Un condensé de parasites.
Mais, bon, ne boudons pas notre plaisir, puisque c'est encore l'occasion pour moi de satisfaire mon narcissisme en tirant mon autoportrait en surimpression d'une suite de chevaux sautant des haies. Cependant ce plaisir n'est pas parfait, car mon propre reflet, s'il gêne la vision du dessin, n'est pas assez net pour que je me reconnaisse. En regardant bien, au milieu, en bas, on voit bien que j'étais habillé d'un pull-over noir. Comme le cheval bourgeois, je peux dire : "J'étais là !"
En arrivant à la maison où Françoise écrit, écrit, écrit... Enfin, pas tout le temps. Parfois, elle écrit au brouillon ce qu'elle va écrire ensuite sur l'ordinateur, histoire de tester quelques expressions. Parfois aussi, elle relit ce qu'elle a écrit, pour pouvoir peaufiner ce qu'elle veut vraiment écrire. En arrivant donc à la maison, où "Mare Nostrum" tourne en boucle, je passe quelques morceaux de Gotan Project :
- "Gotan Project, Lunatico", 2006 Ya Basta / Science & Mélodie.
"Lunatico", cheval mythique de Carlos Gardel !
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