mercredi 5 mars - à propos du prix d'un cd
Comme je cherchais, il y a quelques jours, un cd sur des sites de distribution en ligne, mon enquête m’a fait découvrir une grande disparité entre les prix proposés. Pratiquement du simple au double. D’un peu moins de dix euros à un peu plus de vingt pour un même objet. Je me suis fait alors cette réflexion qu’en fait le prix des cds n’a pas tendance à augmenter mais que les différences de prix tendent à s’accroître pour des objets identiques et à s’accroître de plus en plus.
Par association d’idées, il m’est venu alors à l’esprit cette réflexion que, contrairement à ce qui se dit partout, ce n’est pas seulement le prix des choses qui augmente et conséquemment le pouvoir d’achat qui baisse, ce sont les disparités de revenus qui s’amplifient. J’observe en effet que les stades sont pleins de spectateurs, que les lieux de remise en forme sont pleins, que les plages sont couvertes de gens en vacances et que les stations de ski font recette. Il y a donc beaucoup de gens qui ne manquent pas de moyens et qui même en ont plus que de raison. Et le nombre de ces gens ne diminue en rien En revanche les écarts de revenus deviennent inimaginables. C’est la répartition des ressources qui est en jeu. Il ne s’agit pas de se tromper de problématique. Et justement poser le pouvoir d’achat comme problème économique et social fondamental, c’est se tromper de problématique. Mais peut-être est-il plus facile pour les politiciens de gloser sur le pouvoir d’achat que de poser clairement le problème d’une répartition équitable des richesses.
De la même manière, j’entends sans cesse des critiques qui s’abattent sur l’école pour en dénoncer les insuffisances. L’école, suivant la vulgate à la mode, serait en échec. En ce qui concerne certains savoirs formels, peut-être, en ce qui concerne la culture de l’esprit critique, ce n’est pas si sûr et j’ai connu bien des élèves déclarés en échec scolaire qui manifestaient un esprit critique inattendu et d’une rare pertinence. Et j’ai toujours été frappé de noter à quel point toutes les discriminations sociales ou à l’embauche sont en fait la preuve que l’école a fait son travail. Mais cela je ne l’entends jamais. En revanche, je suis bien convaincu de l’échec de l’école sous sa forme la plus excellente : les grandes écoles. Celles-ci en effet produisent les soi-disant élites de la nation et chaque semaine nous apporte son lot de comportements de grands responsables qui choquent par leur immoralité. Citons par exemple la pratique des parachutes dorés. Mais de cet échec des grandes écoles quant à la formation éthique de leurs élèves, je n’entends jamais parler.
Comment en suis-je venu à ces réflexions à partir de la recherche d’un cd sur internet ? Je ne saurais trop le dire. En revanche, je sais bien que c’est pour respirer un air un peu plus pur que celui des media rongeant l’os « pouvoir d’achat » jusqu’à la moelle ou des penseurs pérorant à grands coups de stéréotypes sur « la faillite de l’école » que j’écoute de l’accordéon. J’y trouve une sorte de santé qui me réjouit.
Par association d’idées, il m’est venu alors à l’esprit cette réflexion que, contrairement à ce qui se dit partout, ce n’est pas seulement le prix des choses qui augmente et conséquemment le pouvoir d’achat qui baisse, ce sont les disparités de revenus qui s’amplifient. J’observe en effet que les stades sont pleins de spectateurs, que les lieux de remise en forme sont pleins, que les plages sont couvertes de gens en vacances et que les stations de ski font recette. Il y a donc beaucoup de gens qui ne manquent pas de moyens et qui même en ont plus que de raison. Et le nombre de ces gens ne diminue en rien En revanche les écarts de revenus deviennent inimaginables. C’est la répartition des ressources qui est en jeu. Il ne s’agit pas de se tromper de problématique. Et justement poser le pouvoir d’achat comme problème économique et social fondamental, c’est se tromper de problématique. Mais peut-être est-il plus facile pour les politiciens de gloser sur le pouvoir d’achat que de poser clairement le problème d’une répartition équitable des richesses.
De la même manière, j’entends sans cesse des critiques qui s’abattent sur l’école pour en dénoncer les insuffisances. L’école, suivant la vulgate à la mode, serait en échec. En ce qui concerne certains savoirs formels, peut-être, en ce qui concerne la culture de l’esprit critique, ce n’est pas si sûr et j’ai connu bien des élèves déclarés en échec scolaire qui manifestaient un esprit critique inattendu et d’une rare pertinence. Et j’ai toujours été frappé de noter à quel point toutes les discriminations sociales ou à l’embauche sont en fait la preuve que l’école a fait son travail. Mais cela je ne l’entends jamais. En revanche, je suis bien convaincu de l’échec de l’école sous sa forme la plus excellente : les grandes écoles. Celles-ci en effet produisent les soi-disant élites de la nation et chaque semaine nous apporte son lot de comportements de grands responsables qui choquent par leur immoralité. Citons par exemple la pratique des parachutes dorés. Mais de cet échec des grandes écoles quant à la formation éthique de leurs élèves, je n’entends jamais parler.
Comment en suis-je venu à ces réflexions à partir de la recherche d’un cd sur internet ? Je ne saurais trop le dire. En revanche, je sais bien que c’est pour respirer un air un peu plus pur que celui des media rongeant l’os « pouvoir d’achat » jusqu’à la moelle ou des penseurs pérorant à grands coups de stéréotypes sur « la faillite de l’école » que j’écoute de l’accordéon. J’y trouve une sorte de santé qui me réjouit.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home