mardi 22 avril - sine die
Depuis vendredi, je n’ai pas réussi à trouver du temps pour rédiger ma page quotidienne sur mes petits bonheurs d’accordéon. Il faut dire que ce travail d’écriture, lui-même assez coûteux en temps, implique un temps d’écoute, fort variable en durée, mais non négligeable. C’est pourquoi, au fil des jours, il m’est devenu de plus en plus difficile de mener à bien mon projet. Au départ, début décembre 2005, j’avais eu cette intention, très volontariste, de garder trace, jour après jour, de ces petits bonheurs. C’était une façon de me donner un espace et un temps, comme une parenthèse, consacré à l’accordéon, à l’écoute de l’accordéon, jusqu’au bandonéon. J’avais cru, étant à la retraite, que ce projet serait possible à réaliser, sans en ignorer les difficultés. En fait, j’ai dû me rendre à l’évidence, le rythme quotidien n’est pas tenable, du moins pour moi : un jour, ce sont des obligations qui occupent le temps, un autre jour ce sont des soucis qui occupent l’esprit et empêchent une posture d’écoute sereine, un autre jour encore ce sont les circonstances qui perturbent ce moment de temps en suspens, etc…
Ces derniers jours, j’ai réussi, souvent tard le soir, trop tard après une journée pleine à ras-bord de « choses à faire en priorité », à me donner quelques minutes d’écoute. Mais il ne s’agit pas d’écouter pour écouter. Il n’est d’écoute valable que si elle est source de plaisir. Il s’agit d’épicurisme, pas de stakhanovisme. J’ai écouté à plusieurs reprises Ildo Patriarca. A chaque nouvelle écoute, j’ai éprouvé de nouvelles sensations, plus profondes, plus intimes et il me semble que j’ai saisi quelque chose de son style, de sa manière d’interpréter les grandes figures du tango sur son Zero Sette, qui sonne comme un orchestre. Mais, les soirs passant sans que je trouve le temps de garder trace écrite de ces sensations, je prends acte qu’elles resteront vécues, mais non fixées avec mes mots.
Depuis vendredi donc, je n’ai pas réussi à trouver du temps pour rédiger ma page quotidienne et donner forme ainsi aux plaisirs que j'ai éprouvés à l’écoute d’accordéons. Je prends acte que ce n’est pas dû à quelque cause accidentelle, mais bien à des obstacles et résistances de plus en plus difficiles à surmonter. Je ne sais pas si ce blog s’arrête ici. On verra bien. Pour l’instant, et tout en gardant espoir de pouvoir de temps en temps le continuer, je le suspends sine die. A l’occasion d’un concert ou de la découverte de tel ou tel album, j’essaierai de reprendre mon travail d’écriture. Si les circonstances m’y autorisent…
Ces derniers jours, j’ai réussi, souvent tard le soir, trop tard après une journée pleine à ras-bord de « choses à faire en priorité », à me donner quelques minutes d’écoute. Mais il ne s’agit pas d’écouter pour écouter. Il n’est d’écoute valable que si elle est source de plaisir. Il s’agit d’épicurisme, pas de stakhanovisme. J’ai écouté à plusieurs reprises Ildo Patriarca. A chaque nouvelle écoute, j’ai éprouvé de nouvelles sensations, plus profondes, plus intimes et il me semble que j’ai saisi quelque chose de son style, de sa manière d’interpréter les grandes figures du tango sur son Zero Sette, qui sonne comme un orchestre. Mais, les soirs passant sans que je trouve le temps de garder trace écrite de ces sensations, je prends acte qu’elles resteront vécues, mais non fixées avec mes mots.
Depuis vendredi donc, je n’ai pas réussi à trouver du temps pour rédiger ma page quotidienne et donner forme ainsi aux plaisirs que j'ai éprouvés à l’écoute d’accordéons. Je prends acte que ce n’est pas dû à quelque cause accidentelle, mais bien à des obstacles et résistances de plus en plus difficiles à surmonter. Je ne sais pas si ce blog s’arrête ici. On verra bien. Pour l’instant, et tout en gardant espoir de pouvoir de temps en temps le continuer, je le suspends sine die. A l’occasion d’un concert ou de la découverte de tel ou tel album, j’essaierai de reprendre mon travail d’écriture. Si les circonstances m’y autorisent…
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