lundi, août 18, 2008

lundi 18 août - paraiba meu amor

J’arrive à l’instant d’Hossegor où j’ai laissé Françoise et « les petits ». Après six jours de feria à Dax (12-17 août), six jours quasiment sans accordéon, en tout cas sans disque, mais non sans musique, il est temps de reprendre pied à Pau. Le devoir m’appelle à Nay auprès de ma mère, qui se désespère dans sa maison de retraite, et auprès de mon père, dans sa villa, entre Nay et Pau, qui ne se désespère pas moins. Le contraste entre l’atmosphère des fêtes et les tourments d’une fin de vie, sans soucis matériels, mais vécue comme inutilement interminable est brutal.

De retour à la maison, dont la fraicheur me surprend, de même que l’humidité du jardin, je transfère les photographies que j’ai prises, et dont je compte bien tirer quelques images, de mon appareil numérique à mon ordinateur. J’ai hâte de les regarder, de les trier et de les commenter. J’ai hâte de vérifier si mes photographies illustrent bien cette dimension qui m’a frappé tout au long de la feria, à savoir l’omniprésence de rituels structurant chaque journée. J’ai l’intuition que cette omniprésence est un indicateur particulièrement pertinent de la qualité festive de cette feria. Je pense à un titre, dont il faudra vérifier la justesse : « feria de Dax : rituels et autres accordéons »… car, tout de même, en cherchant bien on y trouve aussi de l’accordéon.

Après le transfert de mes photographies et avant de m’engager plus avant dans l’écriture de ces journées, afin de laisser mijoter un peu mes idées et mes sensations, dont je suis pour l’instant submergé, je vais faire un tour sur mon courriel que je n’ai pas consulté depuis une bonne semaine. Parmi des messages de Sylvie et de Caroline, messages que je suis heureux de découvrir, un message de Patrick E…, à qui je dois maintes découvertes, toujours pleines d’intérêt. Message personnel certes, mais comment résister au plaisir de le faire partager ? Dax attendra un peu… Patrick me signale en effet l’existence d’un film documentaire de 74 minutes, « Paraiba meu amor », sur le forro du Nordeste brésilien, film auquel a participé Richard Galliano.

Pour en savoir plus, deux articles :

http://www.letemps.ch/dossiers/dossiersarticle.asp?ID=235811 http://www.lenouvelliste.ch/fr/news/culture/le-forro-est-une-musique-menacee_14-94713

Du coup, je fais une petite recherche par Google et c’est un plaisir pour moi d’ajouter ma contribution à cette information :

- une vidéo

http://video.lematin.ch/video/iLyROoafY6Hy.html

- deux documents « YouTube »

http://www.youtube.com/watch?v=D0r0h8feeKY&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=trngwzVdGsM&feature=related

Ce retour à Pau aurait pu être imprégné de tristesse. Finalement, il n’en est rien… L’accordéon et son réseau d’amitiés ont encore bien fonctionné !