lundi 2 juillet

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Au terme de ces quelques remarques, deux réflexions me viennent à l’esprit :
- d’abord, que je ne suis pas principalement sensible au jeu des influences que l’on associe à Michel Macias ou à Jean-Luc Amestoy, et que je rappelais au début de cette page. Je suis plus sensible, au plan de mon imaginaire, à l’idée que j’associe Amestoy à l’air, à quelque chose d’aérien, d’épuré, de presque impalpable, alors que j’associe Macias au feu, et pas seulement parce qu’on pourrait dire de lui qu’il sait mettre le feu. Je l’associe au feu parce que je suis sensible à la dimension explosive de son jeu. J’ai pu dire ailleurs que je trouvais son jeu acide, ça brule, ça décape, ça met à nu un rythme et l’on finit vidé. Amestoy, c’est un ciel dont on ne finit pas de découvrir les nuances, un espace qui s’approfondit sans cesse au fur et à mesure que l’on croit naïvement l’avoir parcouru. Macias, c’est un feu intérieur, une exigence qui se manifeste dans la moindre étincelle prête à déclencher un incendie.
- deuxième réflexion, qui m’est peut-être suggérée par le fait que je n’apprécie pas la danse ni la musique à danser : je me demande si Macias, qui se présente avec le slogan « bal concertant, concert emballant », ne serait pas plus satisfait en pouvant faire des concerts pour être écouté, simplement pour être écouté. Cette réflexion est peut-être une projection de ma part, mais je continue à me poser la question tant son jeu mérite, voire exige d’attention pour être pleinement apprécié. Et cela, il le sait bien.
Dernière remarque pour aujourd'hui : on peut observer sur les photographies, et ce n'est certes pas insignifiant, à quel point le trio de Jean-Luc Amestoy est concentré, au sens où il se déploie dans un espace minimal, alors que celui de Michel Macias occupe un espace dilaté, toute la largeur de la scène. Il y a bien là deux styles.
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