samedi 30 juin - question de rythme
Quand j’ai ouvert ce blog, le 2 décembre 2005, j’avais le projet de me tenir au rythme d’écriture d’une page par jour. C’était une façon de donner à ma vie un fil rouge esthétique, musical, et de me faire accompagner en permanence par l’accordéon dans tous ses états. J’imaginais ce projet assez modeste, en réalité il s’est avéré finalement très consommateur de temps. Or la vie quotidienne est faite d’un grand nombre de contraintes, d’obligations, de soucis et de problèmes qui doivent être réglés en priorité, si bien qu’aujourd’hui les conditions matérielles, psychologiques et morales ne me paraissent plus réunies pour tenir ce rythme d’écriture quotidienne. L’écriture, passe encore, mais pour l’alimenter trop de temps est nécessaire, qui doit être consommé ailleurs.
Comme je n’ai pas l’intention de renoncer à mon projet initial, je vais essayer d’en garder l’essentiel, l’esprit « bistrot des accordéons », mais je ne m’imposerai plus systématiquement la contrainte quotidienne. Bien entendu, je le regrette, mais c’est la vie. Il y a les projets et il y a l’environnement qui, au bout du compte, finit toujours par imposer sa loi. En allégeant les règles que je m’étais données, j’essaie de trouver un compromis, au moins pour quelque temps.
Pour l’instant, je vais m’efforcer de préserver l’essentiel, à savoir des rencontres et des échanges avec des personnes dont j’admire la passion, comme Sylvie Jamet ou Caroline Philippe, mais aussi des accordéonistes comme Jacques Pellarin, ou des organisateurs comme Anne-Marie Bonneilh. L’essentiel, c’est aussi l’écoute de disques et la présence à des concerts. Pas question d’y renoncer pour l’instant. Simplement, ce sera moins dense.
Au fond, c’est la vie : il y a les rêves, puis les projets plus réalistes, puis les compromis encore plus réalistes… Le tout étant de ne pas renoncer au rêve au nom du réalisme, car si les conditions s’améliorent et sont plus favorables, alors le rêve, bien vivant, peut s’épanouir à nouveau. C’est un peu à l’image du mouvement de l’accordéon, replié, déplié, contracté, déployé, et ainsi de suite. Une pulsation vitale.
Comme je n’ai pas l’intention de renoncer à mon projet initial, je vais essayer d’en garder l’essentiel, l’esprit « bistrot des accordéons », mais je ne m’imposerai plus systématiquement la contrainte quotidienne. Bien entendu, je le regrette, mais c’est la vie. Il y a les projets et il y a l’environnement qui, au bout du compte, finit toujours par imposer sa loi. En allégeant les règles que je m’étais données, j’essaie de trouver un compromis, au moins pour quelque temps.
Pour l’instant, je vais m’efforcer de préserver l’essentiel, à savoir des rencontres et des échanges avec des personnes dont j’admire la passion, comme Sylvie Jamet ou Caroline Philippe, mais aussi des accordéonistes comme Jacques Pellarin, ou des organisateurs comme Anne-Marie Bonneilh. L’essentiel, c’est aussi l’écoute de disques et la présence à des concerts. Pas question d’y renoncer pour l’instant. Simplement, ce sera moins dense.
Au fond, c’est la vie : il y a les rêves, puis les projets plus réalistes, puis les compromis encore plus réalistes… Le tout étant de ne pas renoncer au rêve au nom du réalisme, car si les conditions s’améliorent et sont plus favorables, alors le rêve, bien vivant, peut s’épanouir à nouveau. C’est un peu à l’image du mouvement de l’accordéon, replié, déplié, contracté, déployé, et ainsi de suite. Une pulsation vitale.
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