jeudi, janvier 17, 2008

dimanche 20 janvier - tuyaux réseau

J’ai reçu à quelques jours d’intervalle trois courriels dont je voudrais répercuter le contenu. Ils contiennent en effet des "tuyaux" dont j’ignorais l’existence et il me semble que c’est en raccordant ces « tuyaux » dont chacun d'entre nous possède une partie que nous pourrons en faire un « réseau ». Où l’on voit qu’un blog dédié à l’accordéon s’inscrit dans la logique de distribution de la « Lyonnaise des eaux ». Simplement, les fluides qui circulent, ce sont des sons d’accordéon.




- dans son premier courriel, un heureux parisien qui n’a que l’embarras du choix devant l’offre pléthorique de concerts d’accordéon proposés chaque semaine, Paul de Witasse, me signale l’existence d’un coffret de 3 cds : « Planet Squeezebox ». Je l'ignorais. C’est une compilation de qualité, une référence ; on peut en écouter des extraits :













- dans ce même courriel, un autre disque de compilation, dont j’ignorais aussi l’existence, "Accordions of the world" :










- ayant fait à partir de là quelques investigations sur internet, j’ai plaisir à apporter à mon tour ma contribution à cette documentation : « De Paname à Zanzibar, l’accordéon à travers le monde ». C’est un bon article de Télérama. Qui rend compte de la compilation de 3 cds, « Planet Squeezebox » avec des commentaires de lecteurs tout à fait intéressants.







- dans un second courriel, plus récent, Paul m’indique un dvd, dont encore une fois j’ignorais l’existence, publié chez « Audio archives », ce qui est une garantie de qualité. Je note au passage, ayant avoué mon ignorance dans les trois cas, que je vérifie ce que j’ai toujours pensé : plus on s’informe, plus on découvre que le champ de ce que l’on ignore augmente. D’une certaine façon, s’informer, c’est d’abord prendre conscience que, proportionnellement, la quantité de ce que l’on ne connaît pas s’accroit. Plus je sais de choses, plus je prends conscience de tout ce que je ne sais pas. Mais savoir que je ne sais pas, c’est déjà un progrès… sur le chemin de la connaissance. Ne serait-ce que parce que ça incite à chercher sans cesse.













- dans la même période, Sylvie Jamet me signale l’existence d’un blog -comment dire ? - une sorte d’obni, objet boutonneux non identifié, qui prolifère sur le web. Bien entendu, quand il s’agit d’un clavier-piano, on parle d’opni. C’est un détail. Idem pour le diatonique : odni. Toujours est-il qu’il faut aller visiter ce site, car en dehors des informations que l’on y trouve au plan descriptif ou anecdotique ou documentaire ou factuel, il s’agit d’un véritable récit d’apprentissage, d’un roman de formation. Une mine de renseignements, mais bien plus encore un texte tellement personnel qu’il est de nature à intéresser tout le monde. Quand l’expérience personnelle trouve les mots pour se dire, elle prend valeur sinon universelle, du moins générale. Chacun, au fil de la lecture, peut se situer soit par ressemblance (ah ! oui, c’est bien comme ça pour moi aussi !) soit par différence (tiens, ça ne se passe pas comme ça pour moi). Et puis, ce site est plein de générosité, plein d’un souci constant de partage. Il exprime toute une philosophie qui suscite ma sympathie ; ça me fait plaisir de le parcourir…




http://survoje.free.fr/accordeon


… Et ça me fait plaisir de partager tout ça…