dimanche 5 mars
En 2003, Richard Galliano produit, sous label Dreyfus Jazz, « Piazzolla Forever » avec son septet. Enregistrement en public au Jazz Festival Willisau, le 29 août 2002.
Richard Galliano joue de l’accordéon et du bandonéon Victoria. Il est entouré d’un violon solo, d’un second violon, d’un violon alto, d’un violoncelle, d’une contrebasse et d’un piano. S’ajoutent en invités un violon et un violoncelle.
Ce disque est consacré entièrement à des compositions d’Astor Piazzolla. En cela, il ressemble à « Ballet Tango ». En revanche, dans ce dernier, Richard Galliano était le seul interprète, chose rendue possible par la technique des studios d’enregistrement. Ici, il est entouré de cordes et enregistré en direct.
Entre le « Ballet Tango » de 1992 et le « Piazzolla Forever » enregistré en 2002, il y a « Passatori » enregistré pendant l’automne 1998. Je ne peux m’empêcher de voir là une sorte de parcours dialectique. De Piazzolla en solo à Piazzolla en septet, en passant par la rencontre des solistes de l’orchestre de Toscane… Autrement dit, peut-être que « Piazzolla Forever » existe parce qu’à un moment de son parcours Richard Galliano a nourri son admiration pour Piazzolla, admiration manifeste dans « Ballet Tango », de ce qu’il avait vécu et appris en jouant avec les cordes de Toscane.
A noter, au milieu des titres de « Piazzolla Forever », une improvisation en solo sur Libertango (6 :24). Une introduction qui construit l’attente du public. Suspense. Libertango : Surprise ! Développement. On imagine l’attention et la tension des auditeurs présents. Suspense. Puissance et créativité. L’équilibre sur le fil du rasoir. Galliano construit la fascination. Dernière note : le public, qui sort d’un long moment en apnée, explose, comme étonné de son propre plaisir ! A écouter après Libertango (6 :53) de « Blow Up » et juste avant la version (8 :12) de « Concerts ». Triptyque. Un moment rare de plaisir !
Si l’on n’est pas rassasié, on peut toujours écouter aussi Laura et Astor… Un pur cristal de 3 :23. Mais finalement on pourrait dire la même chose à propos des autres titres… Peut-être aussi et surtout parce que l’intensité et la chaleur du direct leur donne un couleur émotive particulière.
Richard Galliano joue de l’accordéon et du bandonéon Victoria. Il est entouré d’un violon solo, d’un second violon, d’un violon alto, d’un violoncelle, d’une contrebasse et d’un piano. S’ajoutent en invités un violon et un violoncelle.
Ce disque est consacré entièrement à des compositions d’Astor Piazzolla. En cela, il ressemble à « Ballet Tango ». En revanche, dans ce dernier, Richard Galliano était le seul interprète, chose rendue possible par la technique des studios d’enregistrement. Ici, il est entouré de cordes et enregistré en direct.
Entre le « Ballet Tango » de 1992 et le « Piazzolla Forever » enregistré en 2002, il y a « Passatori » enregistré pendant l’automne 1998. Je ne peux m’empêcher de voir là une sorte de parcours dialectique. De Piazzolla en solo à Piazzolla en septet, en passant par la rencontre des solistes de l’orchestre de Toscane… Autrement dit, peut-être que « Piazzolla Forever » existe parce qu’à un moment de son parcours Richard Galliano a nourri son admiration pour Piazzolla, admiration manifeste dans « Ballet Tango », de ce qu’il avait vécu et appris en jouant avec les cordes de Toscane.
A noter, au milieu des titres de « Piazzolla Forever », une improvisation en solo sur Libertango (6 :24). Une introduction qui construit l’attente du public. Suspense. Libertango : Surprise ! Développement. On imagine l’attention et la tension des auditeurs présents. Suspense. Puissance et créativité. L’équilibre sur le fil du rasoir. Galliano construit la fascination. Dernière note : le public, qui sort d’un long moment en apnée, explose, comme étonné de son propre plaisir ! A écouter après Libertango (6 :53) de « Blow Up » et juste avant la version (8 :12) de « Concerts ». Triptyque. Un moment rare de plaisir !
Si l’on n’est pas rassasié, on peut toujours écouter aussi Laura et Astor… Un pur cristal de 3 :23. Mais finalement on pourrait dire la même chose à propos des autres titres… Peut-être aussi et surtout parce que l’intensité et la chaleur du direct leur donne un couleur émotive particulière.
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