lundi 6 mars
Dans l’ordre chronologique de ma collection, très incomplète, voici maintenant « Concerts »
- "Michel Portal – Richard Galliano, Concerts", Dreyfus Jazz, 2004.
Ce disque figure au plus haut dans mes préférés, pour ses qualités intrinsèques certes, mais aussi parce qu’il résulte d’un enregistrement public. Ou plus exactement de trois enregistrements en public. Déjà les noms suffisent à me faire rêver :
- 5 mai 2003 au Théâtre des Arcimboldi à Milan,
- 19 août 2001 au festival de jazz Middelheim à Anvers
- 29 octobre 1998 dans les studios de la radio NDR à Hambourg
Je note d’ailleurs que beaucoup de disques de Richard Galliano ont été enregistrés en direct. Je pense en particulier à « New Musette », « Blues sur Seine », « Blow Up », « Piazzolla Forever » et donc aussi aux « Concerts ». Outre le grain sonore spécifique de ce type d’enregistrement, je suis très sensible à cet instant où, après un court moment en suspens, le public se libère dans ses applaudissements. Cette séquence : dernières notes, vide où le temps est suspendu, explosion d’applaudissements et d’expressions de joie, cette séquence me ravit. La musique vivante avec sa prise de risques est alors palpable, dense et fragile à la fois, et l’on perçoit bien que le public se sent partie prenante et solidaire de cette prise de risques. Un moment est vécu ensemble. Paradoxalement en écoutant le disque où cette vie a été enregistrée et en quelque sorte figée, j’ai l’impression d’y participer.
- "Michel Portal – Richard Galliano, Concerts", Dreyfus Jazz, 2004.
Ce disque figure au plus haut dans mes préférés, pour ses qualités intrinsèques certes, mais aussi parce qu’il résulte d’un enregistrement public. Ou plus exactement de trois enregistrements en public. Déjà les noms suffisent à me faire rêver :
- 5 mai 2003 au Théâtre des Arcimboldi à Milan,
- 19 août 2001 au festival de jazz Middelheim à Anvers
- 29 octobre 1998 dans les studios de la radio NDR à Hambourg
Je note d’ailleurs que beaucoup de disques de Richard Galliano ont été enregistrés en direct. Je pense en particulier à « New Musette », « Blues sur Seine », « Blow Up », « Piazzolla Forever » et donc aussi aux « Concerts ». Outre le grain sonore spécifique de ce type d’enregistrement, je suis très sensible à cet instant où, après un court moment en suspens, le public se libère dans ses applaudissements. Cette séquence : dernières notes, vide où le temps est suspendu, explosion d’applaudissements et d’expressions de joie, cette séquence me ravit. La musique vivante avec sa prise de risques est alors palpable, dense et fragile à la fois, et l’on perçoit bien que le public se sent partie prenante et solidaire de cette prise de risques. Un moment est vécu ensemble. Paradoxalement en écoutant le disque où cette vie a été enregistrée et en quelque sorte figée, j’ai l’impression d’y participer.
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