mercredi, mai 17, 2006

jeudi 18 mai

Le chèvrefeuille a envahi la haie des voisins et son odeur sucrée emplit la maison. Des coups de vent brefs annoncent l’arrivée imminente d’un orage. On avait prévu de diner sur la terrasse. Il faut y renoncer, mais ce contretemps ne nous coupe pas l’appétit.

- doucette de Meillon
- magret de canard au Madiran
- tartelettes aux griottes
- un verre de Madiran Clos Basté 1999
- café : un mélange de chez Clos

Nous écoutons un disque de Tesi & Banditaliana. La couverture évoque quelque intérieur méditerranéen au moment de la sieste : volet vert, murs rouges, chaise bleue, rideau blanc. Une serrure de vieille porte de chambre. On sent la chaleur du dehors qui s’infiltre, mais le carrelage reste frais sous les pieds nus.

- « Lune, Riccardo Tesi & Baditaliana », Felmay 2005.

Banditaliana est un quatuor composé de R. Tesi, melodeon, M. Geri, voice, guitar, saz, percussion, C. Carboni, saxes, E. Bonafé, vibes, percussion. Mais ce quatuor s’adjoint quelque chose comme une quinzaine d’invités. Parmi ceux-ci l’Archaea String Quartet ou le Nuovo Coro dei Maggianti di Scansano, mais aussi des instruments comme une contrebasse, des percussions, un violoncelle, un piano, et d’autres encore…

J’ai plaisir à écouter plusieurs morceaux, en particulier ceux où la voix et l’accordéon se répondent : Lune avec M. Geri et Ninna Nanna avec Ginevra di Marco. Mais j’apprécie également l’instrumental Brughiere ou Valzer della Povera Gente, où l’Archaea String Quartet sonne comme un orchestre égyptien. D’autres encore : Macedonia, Loulou. A noter in fine deux morceaux remixés par Ominostanco : Maggio et Tevakh. On termine ainsi par une piste nouvelle. A suivre…